Changement de direction à EELV
Reniant chaque
jour plus que le précédent sa prétendue identité écologiste, le mouvement d’extrême gauche Europe Écologie Les Verts apparaît plus que jamais comme le syndicat des revendications
communautaristes, des arrivistes, des provocateurs et de l’impuissance politique. Profondément divisé (les différentes motions – aux noms aussi évocateurs que « LOVE » ou « La Motion
participative » – ont obtenu 38, 21, 17 et 8 %) le parti a choisi comme nouveau chef Emmanuelle Cosse, militante proche des extrémistes homosexualistes d’Act-Up et ancienne
rédacteur en chef de magazine prônant la décadence.
Les résultats n’étaient pas encore connus qu’Yves Cochet dénonçait déjà l’opération : « Sur le papier, ils ont gagné mais politiquement c’est honteux. […] Il est anormal que le même groupe dirige deux ministres, la présidence du groupe au Sénat, la présidence du groupe à l’Assemblée nationale et la direction du parti, c’est anti démocratique ».
Une profonde division
constatée par Cécile Duflot qui a lancé sans y croire un appel à l’unité : « On ne parle jamais à la société quand nous sommes divisés, que nous sommes opposés, que nos personnalités se
rejettent des phrases désagréables à la face des unes […] Le rassemblement c’est une nécessité pour nos idées […] » a-t-elle déclaré à la tribune sous les sifflets d’une partie de
l’assistance, avant de tenter l’unité antifasciste : « Le risque est celui de l’extrême droite ». D’après une récente enquête, avec 74 % de mauvaises opinions, Cécile Duflot est la
personnalité politique la plus impopulaire de France. Sept personnes interrogées sur dix notent qu’elle est une « mauvaise ministre ».
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