B comme Bosser à Macdo
Il importe à l’homme total, à l’homme véritablement affranchi de la « morale de l’esclave » de savoir comment l’on fabrique les Big Mac. [...]
Travailler à Macdo (ou à Quick) lorsqu’on a 18-20 ans permet de faire connaissance avec des méthodes de management, avec des façons de parler et des ambiances que l’on pourrait croire exceptionnelles et cantonnées aux seuls fast-foods. Mais c’est faux. C’est tout le monde de l’entreprise qui est comme ça, abrutissant, absurde et « fun ». Les gens qui arrivent à s’épanouir dans ce type d’ambiance correspondent à un modèle, à un profil précis, et l’on retrouve ces schémas et ces profils depuis l’équipier subalterne de Macdo jusqu’au « partner » chez Sherman & Sterling. Une personne qui parvient à s’épanouir au Macdo pourra s’adapter très facilement à toutes sortes d’entreprises par la suite. Macdo c’est le test. La très grande majorité des entreprises fonctionnent de la même façon. Interchangeabilité des employés, turnover, rationalisation de toutes les actions, tableaux et graphiques de performance, jargon anglicisant, antiracisme opportuniste, management « fun » et pression triangulaire poussant au flicage mutuel des employés du même échelon, surinvestissement qui confine au grotesque de la posture « professionnelle » etc… Bienvenue dans le monde de l’entreprise.
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