Taxe carbone : une supercherie... (par Patrick Parment)
D’abord, ils ont commencé par
aller chercher cette vieille raclure de Rocard dont le PS ne veut plus entendre parler depuis belle lurette. Ça fait ouverture. Alors, on a commencé par l’affubler du titre d’ambassadeur des
pingouins dans un pôle quelconque. On s’est dit qu’on pourrait mieux employer le mec qu’a imaginé la CSG. Un inventeur d‘impôt ou de taxe dans une république bananière est toujours le bienvenu.
D’autant qu’il y avait un champ ésotérique à explorer : l’écologie. Au départ, il s’agissait de casser les burnes aux Verts de gris à la Mamère. Puis, on s’est dit qu’on pourrait peut-être
récupérer le bazar, ça ferait bien dans le paysage. Alors, on a inventé le réchauffement climatique, le trou dans la couche d’ozone, l’effet de serre. Et, là, tout s’est mis à pédaler dans la
semoule et Borloo, qui est passé de la ville au ciel, a noyé son Ricard dans du CO2.
Les pays en voie de développement, peu ou prou encore sous-développés,
s’en donnent à cœur joie dans la consommation de richesses naturelles et tirent un bras d’honneur à l’environnement, Chine en tête, l’Inde, le Brésil, l’Asie tout entière. Les Ricains sont
réticents sur tout ce qui pourrait ralentir leur croissance, vu la grande claque qu’ils viennent de se prendre. Mais les Européens, non. On a décidé d‘être écolos. Tout en restant balaise sur
deux choses : le racket du citoyen et le train de vie de l’Etat. Ca, Rocard, il connaît. Il a une longue pratique. Et avec son nouveau hochet, il est déjà en train de nous concocter une taxe
carbone dont les ménages vont garder le souvenir. Car, en matière de connerie, on baigne dans l’état pur.
Rocard laissera son nom dans l’histoire au titre de ses taxes et ses impôts. Un nom ? Tout juste une étiquette. Quel destin pour ce zigue qui se voyait vizir !
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