Quand Caroline Cayeux se défausse en accusant les bailleurs sociaux
Mardi dernier, le comité consultatif du quartier St-Jean, colonisé par l'immigration, a été
animé. L'état de dégradation du quartier, dont la mairesse de Beauvais a pris connaissance dans l'après-midi selon son propre aveu, est impressionnant : cages d'escalier souillées, boîtes aux
lettres détruites, murs recouverts de tags, interphones et ascenseurs constamment en panne, etc.
Caroline Cayeux, dans un grand élan démagogique, s'est jointe aux récriminations des locataires à l'égard des bailleurs sociaux (la SAPI et l'OPAC). Ceux-ci se sont timidement défendus en soulignant les complicités internes dont bénéficient certains squatters indélicats tout en annonçant d'énièmes travaux de réhabilitation.
Jamais ne fut évidemment évoquée la responsabilité de certains locataires et de
leur nombreuse et agitée progéniture dans la dégradation permanente de leur lieu d'habitation et des parties communes. Ce sont d'ailleurs souvent ceux qui se plaignent le plus bruyamment qui
auraient généralement pas mal de choses à se reprocher.
Le logement social n'est pas un problème en soi mais tout dépend de qui on y met. Les contribuables beauvaisiens apprécieront, à l'heure où les impôts locaux augmentent, de payer encore et encore pour procéder à de perpétuelles réparations dans certains quartiers peuplés d'une population bien particulière.
Plutôt que de rejeter la faute sur les bailleurs sociaux, Caroline Cayeux aurait du avoir le courage de dénoncer et de demander l'expulsion des locataires ou squatters vandales qui pourrissent la vie des autres habitants.
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