Education nationale : tout le monde ne fait pas grève
Si les syndicats gauchistes plastronnent depuis hier en annonçant une grève "massive"
aujourd'hui dans les établissements scolaires, il faut savoir que les fonctionnaires de l'Education nationale ne sont pas tous solidaires de cet énième prise en otage des parents et des élèves
pour des éternelles revendications salariales et matérielles.
J'ai toujours moi-même mis un point d'honneur à ne jamais participer à une grève depuis mon entrée dans la fonction publique. Devenue plus une tradition qu'une réelle action revendicative, la
multiplication des grèves dans l'Education nationale est imputable à une minorité de syndicalistes marxistes, à des gouvernements successifs d'une lâcheté affligeante à leur égard et à des
fonctionnaires irresponsables qui font souvent grève sans trop savoir pourquoi dans un réflexe pavlovien.
Ce type de protestation - en fait une manipulation politique - est tout à fait archaïque. Si l'Education (anti)nationale a bien besoin d'un changement radical, ce n'est pas en fermant les écoles
pour aller défiler, drapeau rouge en main, au son des tam-tams, vociférant pour toujours plus de moyens (pour toujours moins de résultats d'ailleurs), mais en mettant à la tête du pays des gens
qui ont la volonté politique de réformer cette institution en profondeur.
Enfin, espérons que les maires des villes qui refusent d'assurer un service minimum d'accueil seront poursuivis pénalement pour infraction à la loi.
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