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Le blog politique de Thomas JOLY

Education nationale : tout le monde ne fait pas grève

20 Novembre 2008, 09:03am

Publié par Thomas Joly

Si les syndicats gauchistes plastronnent depuis hier en annonçant une grève "massive" aujourd'hui dans les établissements scolaires, il faut savoir que les fonctionnaires de l'Education nationale ne sont pas tous solidaires de cet énième prise en otage des parents et des élèves pour des éternelles revendications salariales et matérielles.

J'ai toujours moi-même mis un point d'honneur à ne jamais participer à une grève depuis mon entrée dans la fonction publique. Devenue plus une tradition qu'une réelle action revendicative, la multiplication des grèves dans l'Education nationale est imputable à une minorité de syndicalistes marxistes, à des gouvernements successifs d'une lâcheté affligeante à leur égard et à des fonctionnaires irresponsables qui font souvent grève sans trop savoir pourquoi dans un réflexe pavlovien.

Ce type de protestation - en fait une manipulation politique - est tout à fait archaïque. Si l'Education (anti)nationale a bien besoin d'un changement radical, ce n'est pas en fermant les écoles pour aller défiler, drapeau rouge en main, au son des tam-tams, vociférant pour toujours plus de moyens (pour toujours moins de résultats d'ailleurs), mais en mettant à la tête du pays des gens qui ont la volonté politique de réformer cette institution en profondeur.

Enfin, espérons que les maires des villes qui refusent d'assurer un service minimum d'accueil seront poursuivis pénalement pour infraction à la loi.

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B
La SA Herbette avait été mise en liquidation en octobre dernier, la société a finalement trouvé un repreneur<br /> <br /> L'activité de l'entreprise Herbette va pouvoir reprendre. Le tribunal de commerce a accepté les offres de reprise pour la SA Herbette, l'entreprise Poirier et les menuiseries du Ther.<br /> Ces anciennes entreprises de Bruno Deplanque avaient été mises en liquidation judiciaire en octobre dernier. Bruno Deplanque les avait acquises en décembre 2007 : «Il n'y a pas eu de problème concernant ma gestion de l'entreprise», affirme le financier, «Il y avait un passif de 10 millions d'euros», poursuit-il.<br /> Bruno Deplanque laisse entendre que les problèmes de la SA Herbette sont antérieurs à son arrivée à la tête de l'entreprise : «Il y aura un débat et des tentatives de compréhension autour de la question», lâche-t-il, précisant qu'il travaillera avec le mandataire actuel afin de faire la lumière sur ce qui a conduit ses entreprises à une telle situation. Quant aux sous-traitants, il assure que la plupart ont été payés ou vont l'être mais qu'il n'y aura pas assez pour couvrir tout le passif de l'entreprise.<br /> Bruno Deplanque avait acheté 7 entreprises à Beauvais, 3 ont été liquidées dès septembre 2008 : «Elles dépendaient du carnet de commande d'Herbette et nous n'avions pas de commandes suffisantes compte tenu des difficultés», explique le chef d'entreprise. «Sur les 4 qui restaient, je ne pouvais pas présenter de plan de continuation à cause de la dette sénior que j'avais contracté pour leur achat», poursuit-il.<br /> <br /> Reprise par d'anciens cadres<br /> <br /> Pour l'heure, Bruno Deplanque achève la cession de trois de ses sociétés.<br /> La première, Herbette SA, a été cédée à EOS construction, une entreprise créée par Fernando Dos Santos, un ancien cadre technique d'Herbette. Les menuiseries du Ther ont été reprises par l'ancienne directrice, Maryline Fichter.<br /> Enfin, l'entreprise Poirier sera dorénavant dirigée par une holding financière gérée par l'entreprise de gros oeuvre Quintana.<br /> 35 des 48 employés de ces entreprises ne perdront pas leur emploi. Seule l'entreprise Adelec 60 n'a pas été rachetée. «Je continue à chercher une solution», affirme Bruno Deplanque qui assure ne pas regretter d'avoir acquis Herbette en 2007 et envisage de se reconvertir dans les métiers de conseil
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V
Y'en a marre de ces enseignants qui font grève tout le temps alors qu'ils bossent 18h par semaine. Ce sont des privilégiés et ils ne s'en rendent même pas compte. Enfin pas tous mais beaucoup.
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