Le blog politique de Thomas JOLY

voici un article de l'observateur de beauvais<br /> <br /> http://www.lobservateurdebeauvais.fr/actualite/Association-Reactif-:Huit-licenciements-prevus-au-service-SPASI-713.html<br /> <br /> Association Réactif : Huit licenciements prévus au service SPASI<br /> Mohammed Kassouri et Yvan Pinot dénoncent une dégradation de l'ambiance depuis la nomination de délégués du personnel. Le service d'insertion des jeunes en difficulté sera fermé à la rentrée suite au licenciement économique de huit salariés. <br /> <br /> Ouvert depuis 1999, le service de proximité et d'accompagnement social et d'insertion ( SPASI) sera fermé à la rentrée 2008 suite à huit licenciements pour raison économique. Un service financé jusqu'alors dans le cadre de la politique de la ville, mais également par la préfecture, le conseil général et le conseil régional. <br /> <br /> Perte de 82 500 euros<br /> <br /> Daniel Mullot, directeur de l'association, indique «avoir reçu de la part du maire et du préfet le 1er juillet dernier un courrier indiquant qu'ils arrêtaient le financement du service. La perte est de 82 500 euros, je suis donc obligé de licencier.»<br /> L'arrêt du financement intervient après la mise en avant «de dysfonctionnement au sein de l'association. Les salariés arrivent régulièrement en retard, voir ne viennent pas du tout. C'est une attitude non-professionelle, sans compter certains actes de violence.» explique Daniel Mullot. «Franck Pia m'a alors dit ''il faut tout arrêter''». ajoute-t-il. <br /> Néanmoins, même si le SPASI dans sa nomination propre est terminé, il devrait toutefois continuer sous la forme du droit commun, et non plus par la gérance de l'association Réactif dans le cadre de la politique de la ville «avec ces financements précaires remis en cause chaque année» précise Daniel Millot.<br /> <br /> «Ambiance dégradée depuis février 2008»<br /> <br /> Mohammed Kassouri et Yvan Pinot, délégués du personnel de l'association, ne l'entendent pas de cette oreille. Les deux salariés mettent en avant «des résultats concrets, avec entre autres le placement de neuf jeunes en CDI et 51 en intérim». Yvan Pinot à pour sa part une explication : «Depuis la mise en place des délégués du personnel en février 2008, l'ambiance s'est dégradée. Daniel Mullot ne peut plus mener la boîte comme il le veut, et ça le dérange».<br /> Mohammed Kassouri défend cette thèse en stipulant que «le service fonctionne, les financeurs ne veulent en aucun cas tout arrêter. Il n'y'a donc pas de licenciement économique qui tienne». <br /> Les deux salariés insistent enfin sur le fait «de n'avoir pas entendu parler de licenciement lors de la réunion du 24 juin». Daniel Mullot rétorque : «Ils n'ont pas ouvert la bouche une seule fois lors de cette réunion. Mais ils s'empressent d'aller voir les journalistes ensuite».