Grèves des enseignants : les enfants à la rue
Autrefois, pour voir tomber la pluie, il était
habituel d’organiser une procession religieuse. Aujourd’hui, pour améliorer le niveau d’enseignement, la secte du temple scolaire sort ses banderoles et organise des processions.
Ce théo-syndicalisme enseignant d’un autre âge qui organise des grèves politiques dans l’espoir d’enclencher un « mai 2008 », montre qu’il ignore le monde réel et se contrefiche de l’intérêt des
enfants et des contraintes professionnelles des parents. Les grévistes qui laissent les enfants à la rue, oublient que la loi républicaine a légitimement créé une obligation scolaire pour toutes
les familles. Le corollaire naturel de cette obligation pour un service qui se veut public, est le principe intangible d’accueil des enfants dans toutes les écoles de France.
On ne peut que constater le sabordage par de nombreuses mairies de l’accueil des enfants dans les écoles. La timidité législative de la majorité UMP a rendu cette mesure de bon sens
parfaitement inopérante et concrètement sans effet pour les familles.
Etant moi-même fonctionnaire de l'éducation nationale, je mets un point d'honneur à ne jamais faire grève et à assurer la continuité du service public plutôt que de suivre des syndicats
gauchistes non-représentatifs qui ne s'épanouissent que dans le conflit social.
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