Cayeux/Abla, le couple de la rentrée ?
Il se murmure depuis quelques temps que la mairesse de Beauvais, Caroline Cayeux, fait les yeux doux à Fatima Abla, conseillère municipale de gauche (PRG) et adversaire enragée du Front
National.
Prenant exemple sur Nicolas Sarkozy qui a largement ouvert son gouvernement à la gauche et aux minorités ethniques, Caroline Cayeux semble vouloir débaucher Fatima Abla afin de la faire figurer sur sa liste municipale.
Il ne fait aucun doute que les deux élues s'entendent plutôt bien. C'est d'ailleurs grâce (ou plutôt à cause) de Fatima Abla que fut votée au Conseil municipal de Beauvais, par la majorité UMP, l'aberrante décision de réserver des créneaux horaires spécifiques pour les femmes d'une association franco-algérienne dans une piscine publique de la ville. Véritable encouragement au communautarisme, les deux femmes ont fait front commun suite à la réaction politique du Front National lors d'une conférence de presse que j'ai tenu avec Michel Guiniot, secrétaire départemental de la fédération de l'Oise. Fatima Abla s'est même sentie obligée de faire un scandale lamentable en m'apostrophant grossièrement lors de la cérémonie du 8 mai au monument aux morts de Beauvais (voir le compte-rendu de l'incident dans le numéro de juillet d'Agir en Picardie).
Cette ouverture à gauche de Caroline Cayeux n'est pas une surprise, elle est plus à classer au centre-gauche qu'à droite. Sa politique municipale n'est pas tellement différente de celle de son prédecesseur socialiste et au Conseil régional, où elle préside le groupe Aimer-la-Picardie (UMP, UDF canal historique, divers), elle s'oppose très rarement et de manière très molle à l'exécutif socialo-communiste au point que c'en est troublant.
Quelques vedettes nationales de gauche ayant cédé à la tentation de rejoindre Sarkozy pour un plat de lentilles, nul doute que des seconds couteaux locaux comme Fatima Abla sauteront eux-aussi sur l'occasion. Au moins, cette collusion aura le mérite de dévoiler aux Beauvaisiens les calculs de boutiquière de Caroline Cayeux et l'opportunisme de Fatima Abla.
Prenant exemple sur Nicolas Sarkozy qui a largement ouvert son gouvernement à la gauche et aux minorités ethniques, Caroline Cayeux semble vouloir débaucher Fatima Abla afin de la faire figurer sur sa liste municipale.
Il ne fait aucun doute que les deux élues s'entendent plutôt bien. C'est d'ailleurs grâce (ou plutôt à cause) de Fatima Abla que fut votée au Conseil municipal de Beauvais, par la majorité UMP, l'aberrante décision de réserver des créneaux horaires spécifiques pour les femmes d'une association franco-algérienne dans une piscine publique de la ville. Véritable encouragement au communautarisme, les deux femmes ont fait front commun suite à la réaction politique du Front National lors d'une conférence de presse que j'ai tenu avec Michel Guiniot, secrétaire départemental de la fédération de l'Oise. Fatima Abla s'est même sentie obligée de faire un scandale lamentable en m'apostrophant grossièrement lors de la cérémonie du 8 mai au monument aux morts de Beauvais (voir le compte-rendu de l'incident dans le numéro de juillet d'Agir en Picardie).
Cette ouverture à gauche de Caroline Cayeux n'est pas une surprise, elle est plus à classer au centre-gauche qu'à droite. Sa politique municipale n'est pas tellement différente de celle de son prédecesseur socialiste et au Conseil régional, où elle préside le groupe Aimer-la-Picardie (UMP, UDF canal historique, divers), elle s'oppose très rarement et de manière très molle à l'exécutif socialo-communiste au point que c'en est troublant.
Quelques vedettes nationales de gauche ayant cédé à la tentation de rejoindre Sarkozy pour un plat de lentilles, nul doute que des seconds couteaux locaux comme Fatima Abla sauteront eux-aussi sur l'occasion. Au moins, cette collusion aura le mérite de dévoiler aux Beauvaisiens les calculs de boutiquière de Caroline Cayeux et l'opportunisme de Fatima Abla.
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