120 ans après Dreyfus, Tennebaum ? Une affaire d’espionnage à Renault
Matthieu Tenenbaum a été interpellé sur son lieu de travail lundi : des agents de sécurité lui ont fait quitter les locaux du Technocentre de Renault. Le matériel informatique qu’il utilisait a été saisi, son salaire a été suspendu et il est désormais persona non grata à Renault. Il est le directeur adjoint du programme d’un véhicule électrique – dans lequel plus de 25 milliards de francs ont été investis [4 milliards d’euros] sur lequel la marque fondait beaucoup d’espoirs. Avec lui ont été virés Michel Balthazard, membres du comité de direction de l’entreprise, et son bras droit, Gérard Rochette.
Il s’agit d’une affaire d’espionnage qui fait grand bruit, bien que Renault se refuse à tout commentaire. Des « faits graves » leurs sont reprochés, faits découverts par le service de contre-espionnage de l’entreprise.
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