L'assistanat, ce fléau
1. Le coût exorbitant de l’assistanat en France
L’assistanat, terme souvent utilisé pour désigner l’ensemble des aides sociales en France, représente un coût colossal pour les finances publiques. En 2023, selon les données officielles, la protection sociale absorbe près de 32 % du PIB national, soit plus de 800 milliards d’euros par an. Cette somme, destinée à financer des prestations variées (RSA, APL, allocations familiales, etc.), dépasse de loin les moyens consacrés à des investissements structurants tels que l’éducation ou la défense.
Ce modèle, unique en Europe par son ampleur, repose sur une redistribution massive des richesses. Il s’ensuit une pression fiscale parmi les plus élevées du monde occidental, avec un taux moyen d'imposition atteignant 45 %. En clair, les ménages actifs, et notamment les classes moyennes, se retrouvent accablés par une fiscalité qui finance un système souvent perçu comme inefficace et abusif. L’endettement public, qui a franchi le seuil de 3.000 milliards d’euros, est en partie attribuable à cette redistribution mal calibrée, favorisant l’assistanat au détriment de la productivité et de la compétitivité nationale.
2. L’assistanat encourage l’inactivité et la paresse
Le modèle français, en multipliant les aides sans conditionnalité stricte, crée un effet pervers : il désincite au travail. Un bénéficiaire du RSA, cumulé avec des aides annexes (logement, énergie, santé), peut percevoir un revenu équivalent, voire supérieur, au SMIC pour un effort nul. Cet état de fait engendre une concurrence déloyale pour les travailleurs précaires, qui peinent à joindre les deux bouts tout en étant soumis à des horaires exigeants.
Cette situation découle d’un cercle vicieux : l’assistanat nourrit la dépendance, qui elle-même alimente l’oisiveté. Certains foyers s’installent durablement dans cette logique, préférant subsister grâce aux aides plutôt que de chercher un emploi. Ce phénomène est d’autant plus alarmant que la population active, déjà en déclin démographique, se voit de plus en plus sollicitée pour financer des prestations sociales dont les bénéficiaires se multiplient. Ainsi, ce système favorise une redistribution à sens unique, où les actifs voient leur pouvoir d’achat s’éroder au profit d’une population parfois réfractaire à l’effort et à la responsabilité individuelle.
3. Une idéologie marquée par le socialisme et le marxisme
L’assistanat est le fruit direct d’une idéologie socialiste, elle-même héritière des doctrines marxistes. Ces dernières prônent la lutte des classes et la redistribution des richesses comme moyens de parvenir à une égalité supposée. En réalité, cette approche nie les vertus du mérite et de l’effort individuel, préférant niveler les revenus par le bas au nom d’une solidarité forcée.
Le marxisme, avec sa vision conflictualiste, a façonné l’idée que les « riches » doivent être dépouillés au profit des « pauvres », sans considération pour les mécanismes incitatifs qui favorisent l’innovation, l’investissement et la création d’emploi. La France, avec sa culture politique profondément marquée par les luttes sociales, s’est engouffrée dans cette logique, abandonnant progressivement toute ambition d’autonomie individuelle au profit d’un État-providence omniprésent. Ce modèle, au lieu de dynamiser la société, l’enlise dans une stagnation où chacun attend que « l’État paie ».
4. L’attraction de l’assistanat pour l'immigration extra-européenne
Le système d’aides sociales joue un rôle attractif pour l’immigration extra-européenne. La France, avec ses prestations généreuses et peu conditionnées, se distingue comme une destination de choix pour des populations issues de pays où les standards sociaux sont inexistants ou très faibles. Ces flux migratoires, en grande partie alimentés par des logiques économiques, viennent aggraver les déséquilibres du système.
Les nouveaux arrivants, souvent peu qualifiés, s’insèrent difficilement sur le marché du travail et dépendent massivement des aides sociales. Selon plusieurs études, une proportion significative des bénéficiaires du RSA, des APL ou de la CMU est constituée de ressortissants extra-européens. Ce phénomène alimente un légitime ressentiment croissant parmi les classes populaires françaises, qui se sentent dépossédées au profit de populations étrangères et assistées souvent de manière prioritaire.
5. Une refonte nécessaire sous l’égide du Parti de la France
Le Parti de la France s’engage à rompre avec cette logique mortifère de l’assistanat généralisé. Les aides sociales doivent être recentrées sur les Français les plus vulnérables et conditionnées à des efforts concrets, qu’il s’agisse de recherche d’emploi ou de formation. Les individus en capacité de travailler devront se voir incités à reprendre une activité, sous peine de perdre rapidement leurs droits aux prestations.
Ce changement radical permettra non seulement de rendre aux actifs le fruit de leur travail, mais aussi de rétablir une justice sociale authentique, fondée sur le mérite et la responsabilité individuelle. En réduisant le coût de l’assistanat et en inversant massivement les flux migratoires, la France pourra retrouver sa souveraineté économique et offrir à ses citoyens un avenir prospère et digne.
Thomas Joly - Président du Parti de la France
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