Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog politique de Thomas JOLY

Le nouveau délire des climato-tarés : interdire les animaux domestiques

15 Décembre 2023, 07:10am

Publié par Thomas Joly

On n’arrête décidément pas le progrès. Les animaux domestiques sont devenus les enfants d’un monde sans enfants, mais c’est encore trop pour le GIEC, ce groupe d’experts du climat qui veut rendre notre monde invivable pour qu’il soit meilleur. La solitude, l’atomisation des relations sociales, le désespoir amoureux, la démission familiale, la banalisation du divorce - et tant d’autres choses du même ordre - ont déjà tendance à faire de l’« ultra-moderne solitude » une sorte de nouvelle norme. Dans ce monde laid, triste et dangereux, on ne fait plus confiance à personne. Nombreuses sont les femmes « fortes et indépendantes » qui pensent que malaxer un chaton devant Netflix remplace un foyer. Nombreux sont les hommes « red pill » qui trouvent dans la compagnie d’un bon chien fidèle la confiance qu’ils n’accordent plus aux femmes. Et pourtant, ce serait encore trop.

On savait que les experts climatologues n’aimaient pas les familles nombreuses. Ils n’osaient cependant le dire qu’aux parents occidentaux, bien sûr, responsables de tous les maux. Leur pensée a essaimé, d’ailleurs, les parents concernés le savent bien pour s’être presque tous fait insulter dans la rue par des citoyens écoresponsables. Ce que l’on ne savait moins, c’est que le chat était « une catastrophe pour la biodiversité, et le chien une catastrophe pour le climat ».

L’auteur de ces propos, tenus sur LCI le 13 décembre, est François Gemenne, politologue belge et membre du GIEC, qui revenait tout juste de la COP28 à Dubaï. On le connaît déjà pour d’autres moments de télé : c’est lui qui a déclaré que Marion Maréchal allait « faire sa pin-up à Lampedusa » (quand on est dans le bon camp, on peut traiter les femmes comme des gourdes aguicheuses) ; c’est également lui qu’un problème de caméra a surpris en slip lors d’une interview à distance. Ah, ces Belges… Ainsi donc, les chiens (surtout les gros) doivent être nourris, ce qui oblige à cultiver des céréales, donc à déforester. Quant aux chats, ils menacent, parce qu’ils les chassent, une trentaine d’espèces protégées. Ce sujet serait un impensé parce que les animaux domestiques ont une « fonction sociale », mais la question de la régulation serait néanmoins à mettre sur la table sans attendre.

À ce niveau de compétition, on s’incline. Alors, que faire ? Des euthanasies massives de compagnons fidèles, tandis que les Parisiens, eux, doivent trouver un moyen de cohabiter avec les rats ? Des pièges à chats qui les feraient tomber dans des cloaques de rongeurs qui les dévoreraient ? Des chasses pour tuer les chiens, dans lesquelles des meutes de renards courraient après un golden retriever, suivies par des équipages en habit rouge au son de la trompe ? Ce seraient trois belles allégories de la « vengeance des opprimés ». Ce serait aussi une belle manière de montrer la répugnante inversion contemporaine de toutes les valeurs, que constatait déjà Nietzsche, et dont François Gemenne n’est que le mégaphone grotesque.

On a déjà dit que les familles nombreuses européennes étaient mal vues, mais ce n’est pas le cas des familles nombreuses du continent africain (« c’est trop beau, et c’est leur culture »). On sait que l’élevage de bovins pollue beaucoup trop, mais pas les matériaux des éoliennes. Il n’y a pas si longtemps, les gauchistes de France Culture critiquaient Radio Classique mais pas Skyrock ; aujourd’hui, les gauchistes veulent réguler les animaux domestiques, mais critiqueront les chasseurs qui régulent les animaux sauvages. Bref, tout se passe comme si le combat entre la gauche morale et les gens normaux était moins éthique qu’esthétique. On ne serait donc pas surpris d’apprendre bientôt que le vin rouge est mauvais pour la santé (mais pas le Coca™), que la cigarette est un fléau (mais pas la chicha), que les mocassins sont cousus par des enfants (mais pas les baskets). Une fois encore : arrêtez de nous emmerder.

Arnaud Florac

Source : http://bvoltaire.fr

Commenter cet article