Détruire Versailles : le rêve des islamo-gauchistes
Dans la longue histoire des menaces terroristes, c’est inédit. Le château de Versailles a été évacué, ce dimanche 22 octobre, pour la septième fois consécutive en huit jours après une alerte à la bombe.
🇫🇷 FLASH - 7e alerte à la bombe et 7e évacuation en 8 jours au château de #Versailles. (M6) pic.twitter.com/faC3phQfp3
— Mediavenir (@Mediavenir) October 22, 2023
Les soutiens du Hamas cachés derrière l’anonymat de leur téléphone ont dès l’assaut contre Israël ciblé ce monument emblématique ainsi que le Louvre à Paris. Soit les deux résidences royales qui font encore, des siècles après leur érection, rayonner le prestige de la France auprès des visiteurs français ou étrangers. Le 19 octobre, Dupond-Moretti a tonné - c’est ce qu’il sait faire de mieux -, traitant de « guignols » les auteurs de ces alertes et promettant les foudres de la Justice.
Ces petits guignols seront retrouvés» : Éric Dupond-Moretti promet des sanctions contre les fausses alertes à la bombehttps://t.co/FENtq1dNsv
— CNEWS (@CNEWS) October 19, 2023
Comme d’habitude, le garde des Sceaux est à côté de la plaque. Des farceurs, ceux qui soutiennent en France les islamistes du Hamas et connaissent suffisamment les systèmes informatiques pour échapper (ou tenter d’échapper) à la police qui cherche à les identifier ? Vraiment ? Faire sauter Versailles, ils en rêvent suffisamment pour décrocher leur téléphone et semer la panique.
Ces soi-disant « guignols » savent ce qu’ils font. Versailles, objet de tous les soins du Roi-Soleil, n’a cessé de dire aux ambassadeurs et aux rois étrangers, aux Français et aux touristes ce qu’est la France, ce qu’elle fut et ce qu’elle demeure dans les vicissitudes : un grand pays. Ce n’est pas un hasard si Emmanuel Macron va régulièrement, comme ses prédécesseurs, chercher sous ses dorures et ses plafonds peints un peu de cette hauteur et de ce prestige - le seul qui lui reste. « Les vivants ne peuvent rien apprendre aux morts ; les morts, au contraire, instruisent les vivants », disait Chateaubriand. Il en est de même des bâtiments.
Comme les morts, Versailles et le Louvre racontent silencieusement les racines de ce pays et de ce peuple. Déclencher une alerte à la bombe en ces lieux, ce n’est pas (encore) faire exploser le bâtiment, certes, mais c’est évoquer ce geste, en rêver, le dessiner, le singer en quelque sorte, l’appeler de ses vœux. C’est humilier le pays dont ils portent la nationalité ou qui les accueille. C’est le menacer des foudres de l’islamisme. C’est se jouer de la police, de l’État, de la Justice, des symboles de la France, de l’Histoire de ce pays et de son rayonnement. C’est montrer une hostilité frontale aux lieux du pouvoir et à ce qu’ils représentent : un pays et un peuple. C’est montrer une fois de plus à quel point l’immigration a enfoncé profondément chez nous un coin d’acier : chaque événement, chaque attentat, chaque mort crapuleuse, chaque alerte à la bombe, chaque église saccagée, chaque « Marseillaise » méprisée et sifflée, chaque femme et chaque homme outragés dans la rue ou dans les cours d’école parce qu’il sont français montre à quel point la haine de ce que nous sommes s’enfonce dans la souche France, pour la faire éclater.
« Je raserais le château de Versailles ! »
Ces habitants d’une France pour laquelle ils n’éprouvent que de la haine et qu'ils menacent alors que tant de familles françaises ont donné leur sang pour le drapeau méritent-ils le nom de Français ? Ils révèlent au passage d’autres fractures. Ceux qui rêvent de faire sauter Versailles sur fond de conflit israélo-palestinien partagent cette idée sympathique et bienveillante avec d'autres. En novembre 2016, sur le plateau de BFM TV, le journaliste Jean-Michel Aphatie coupait le débat en cours pour interroger : « Si j’étais élu président de la République, savez vous la première mesure que je prendrais ? Je raserais le château de Versailles ! Ce serait ma mesure numéro un pour que nous n’allions pas là-bas en pèlerinage cultiver la grandeur de la France. » Évidemment, Aphatie n’est pas un partisan du Hamas, mais l’idée est la même, clairement exprimée : raser le château de Versailles pour en finir avec la grandeur de la France. Même symbole, même objectif. Comme la France des immigrés, une certaine France médiatique et intellectuelle rêve d’en finir avec la grandeur du pays qui les a vus naître. « La France ne peut être la France sans la grandeur », disait de Gaulle. Ce genre de clients ne s’intéresse plus à la France que pour exprimer leur hâte de la détruire.
La césure est ainsi plus nette que jamais : les soutiens du Hamas, comme les wokistes gauchisants ou extrême-gauchisants, sont liés, nolens volens, par leur opposition commune à « la grandeur de la France ». Jamais, peut-être, le fossé n'aura été si profond et si net entre ceux qui aiment la France, ses monuments, son Histoire, son peuple et son identité, et ceux qui la haïssent.
Marc Baudriller
Source : http://bvoltaire.fr
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