Les petits Français encore beaucoup trop blancs pour la mafia antiraciste !
Mardi 29 août, le ministère de l'Éducation nationale avait pourtant opté pour une valeur sûre en décidant de confier à des élèves le soin d'actualiser, dans un anglais hésitant, le célèbre « I Had a Dream » de Martin Luther King, dont on fêtait le 60e anniversaire de la mort. Chacun des enfants exposait ses propres rêves. Rien de bien original, évidemment : les rêves formatés de ces enfants de la République auraient pu être rédigés par des scénaristes de France Télévisions. Inclusion, climat, égalité, planète... Il ne manquait qu'une fresque réalisée en graffiti, évoquant Nelson Mandela, ou une ribambelle de jeunes filles levant le poing devant une photo de Simone Veil, et on avait fait le tour du programme de l'enseignement secondaire.
Hélas, trois fois hélas, il y avait un problème - que des internautes vigilants ont immédiatement dénoncé avec la délicatesse propre aux réseaux sociaux. Un problème choquant : tous ces enfants - j'espère que vous êtes assis - étaient blancs. Vous imaginez ça, en France, en 2023 ? On ne cesse de nous dire qu'il y aura, en 2070, autant d'extra-Européens que de Français de souche, et les profs continuent à nous montrer des Blancs ? Une blague ! Dominique Sopo lui-même, le si bien nommé président de SOS Racisme, y est allé de son petit commentaire : « Grâce au choix des élèves dans ce clip, le ministère de l'Éducation nationale montre que "I Have a Dream" reste d'une criante actualité. Comme disait Martin Luther King, "je rêve qu'un jour, les petits garçons noirs et les petites filles blanches pourront se donner la main". »
Toujours plus de diversité
On ne peut qu'aller dans le sens de Dominique Sopo, et de Martin Luther King. Le problème, c'est que le racisme n'est pas uniquement le comportement des Blancs vis-à-vis des Noirs. Reprocher aux autres leur couleur de peau est un sujet transverse, comme on dit.
Derrière ce déferlement de haine contre des élèves blancs qui pensaient pourtant (ainsi que leurs profs) avoir coché toutes les cases du politiquement correct - qui pensaient « se faire aimer » en récitant la vulgate républicaine -, il y a autre chose. Quelque chose de bien plus grave. On ne se contente plus de demander des efforts aux Français de souche (tout en disant qu'ils n'en font jamais assez): on veut qu'ils disparaissent. Tout simplement. De la diversité jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus. Ce n'est peut-être pas ce que Martin Luther King avait en tête...
Arnaud Florac
Source : http://bvoltaire.fr
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