Von der Leyen et l’UE veulent tuer la propriété privée au nom de l’écologie
Cela vous a sans doute échappé, mais l’Union Européenne vient de voter un texte qui pose la question de la disparition de la propriété privée.
Il s’agit d’une authentique révolution, motivée par un prétexte purement idéologique : la lutte pour le climat.
On notera juste au passage que cette théorie du réchauffement climatique est largement contestée. De multiples scientifiques remettent en cause cette théorie du GIEC, notamment parce que cet organisme a été pris la main dans le sac à plusieurs reprises à trafiquer les chiffres pour qu’ils disent ce que le GIEC prétend.
Sur ce thème, on peut lire par exemple le livre d’Alban d’Arguin « Réchauffement climatique. Enquête sur une manipulation mondiale. » (Pardes Editions).
On n’oubliera pas non plus d’avoir en mémoire que l’Europe ne représente que 9% des émissions mondiales de CO2. Quant à la France, c’est 0,9%.
Tandis que la Chine et les USA en produisent à eux deux près de 50 %.
Pourtant l’Europe agit comme si tout se jouait en Europe et impose une politique délirante à tout le continent.
Après cette brève introduction, revenons au texte voté le 14 mars 2023 au parlement européen.
Il s’agit d’une modification du texte « directive sur la performance énergétique des bâtiments ».
Et que contient le nouveau texte voté ?
« Pour rendre le secteur du bâtiment neutre sur le plan climatique d’ici 2050, tous les nouveaux bâtiments devront être à zéro émission à partir de 2028. Sur une échelle de performance énergétique allant de A à G, les bâtiments résidentiels existants devront atteindre une classe minimale de E d’ici 2030, et D d’ici 2033. La classe G correspond aux 15% des bâtiments les moins performants du parc national d’un État membre. »
En résumé :
- Tout bâtiment devra être neutre sur le plan climatique d’ici 2050 (ce qui est impossible)
- Tous les bâtiments vont être classés sur une échelle de A à G (G est le plus mauvais)
- Chaque bâtiment (y compris habitation personnelle) devra être au moins en classe E en 2030
- Chaque bâtiment devra être au moins en classe D d’ici 2033
- La classe G ce sont les 15 % les plus mauvais dans chaque État.
Si vous voulez vendre votre bien, il faudra faire les travaux nécessaires avant la vente.
Sinon, il sera interdit de vendre ou d’acheter ce bien immobilier.
Ce sera la même chose pour la location d’habitations (appartement et maison). Si ces biens ne respectent pas les règles de UE, ils ne pourront pas être loués.
À cela il convient d’ajouter que le chauffage avec des énergies fossiles sera interdit à partir de 2035 (charbon, fioul, gaz), tout comme seront interdits à la construction les véhicules thermiques.
Chauffage et véhicules devront donc être électriques, mais avec de l’électricité provenant d’énergies renouvelables puisque l’Europe a voté l’abandon du nucléaire comme source d’énergie, grâce la trahison de Dominique Voynet qui représentait la France lors de la réunion qui a pris cette décision alors qu’elle n’avait aucun mandat pour voter l’abandon du nucléaire.
La France devra donc, comme les autres pays européens se couvrir de panneaux solaires et autres éoliennes… et s’apprêter à des coupures d’électricité les jours où il n’y aura pas assez de vent et de soleil.
C’est donc bien à une révolution que nous sommes confrontés, au motif d’un véritable délire écologique des autorités européennes.
Et pour couronner le tout, il faut avoir en tête qu’avec les compteurs Linky, une multitude d’informations seront collectées sur la manière de vivre des gens, ce qui est non moins inquiétant.
L’Europe appelle cela de la « transparence » mais la transparence absolue qu’ils s’apprêtent à mettre en œuvre, c’est un totalitarisme absolu.
Certains se demanderont peut-être : comment vont faire les gens pour faire face à toutes ces contraintes et aux travaux ?
L’Europe a tout prévu.
D’une part des subventions seront accordées par les États.
D’autre part, les banques seront obligées d’accorder des prêts aux propriétaires d’immeubles nécessitant des travaux. Ce qui est aussi une violation de la liberté des banques d’accorder ou pas un prêt.
Quant aux citoyens concernés, contraints de recourir à ces prêts, la chanson ne dit pas comment ils vont faire pour rembourser s’ils ont des revenus modestes.
Une fois de plus, ce sont les personnes modestes qui seront les premières victimes de cette politique totalement folle.
Au final, on ne peut que constater que ces décisions de l’Europe sont une atteinte directe au droit de propriété et de jouissance de son bien comme on l’entend.
L’article 17 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen dispose : « La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité. »
Nul ne peut en être privé, si ce n’est lorsque la nécessité publique l’exige …
Là il s’agit d’un domaine très particulier, reconnu et encadré de manière très stricte par le juge administratif.
C’est d’ailleurs un sujet classique dans les examens de droit : « l’expropriation pour cause d’utilité publique ».
Prenons un exemple pour illustrer le propos. Vous êtes propriétaire d’une maison qui gêne pour construire une route. Dans ce cas l’intérêt général justifie qu’on vous prive de votre propriété afin de la détruire pour pouvoir réaliser le projet de route dans l’intérêt général, c’est à dire la « nécessité publique ». Mais cette décision ne peut être exécutée qu’en respectant une procédure très précise et après une juste indemnisation du propriétaire.
Ce qui nous permet de mesurer le décalage évident qui existe entre cette procédure administrative stricte et les conséquences de l’application des volontés de l’Union Européenne.
La violation du droit de la propriété suite au texte voté par l’UE est ici indiscutable.
Ce n’est que l’approfondissement d’une dérive constatée il y a déjà de longues années.
À l’origine, l’Europe ne s’occupait que des problèmes économiques dans le cadre d’une Europe des nations qui respectait l’indépendance nationale de chaque pays et la volonté des peuples
Au fur et à mesure des années, l’Europe a empiété sur des domaines qui n’étaient nullement de sa compétence. Petit à petit, à chaque avancée les pays ont abandonné une part supplémentaire d’indépendance nationale.
Et l’on constate aujourd’hui que cette structure s’est érigée en véritable dictature se moquant totalement du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes ainsi que de l’indépendance nationale de chaque pays, tout comme des législations nationales.
L’Europe, dont les dirigeants ne sont nullement élus, est devenue une machine à broyer les pays et les peuples.
L’Europe est en train d’apparaître au grand jour pour ce qu’elle est : un totalitarisme.
Bernard Germain
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