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Le blog politique de Thomas JOLY

Avant l’échéance de 2024, Trump, l’homme à abattre

1 Avril 2023, 10:20am

Publié par Thomas Joly

L’inculpation de Donald Trump n’est que la dernière manœuvre du camp démocrate pour fausser les élections aux États-Unis.

L’acte d’accusation ne sera connu que dans quelques jours mais, selon la presse américaine, il serait reproché à l’ancien président un paiement frauduleux à une star du porno avec qui Trump nie avoir eu des relations sexuelles. Selon les dires de son ancien avocat Michael Cohen, dont il est avéré qu’il a plusieurs fois menti, Trump aurait utilisé en 2016 des fonds de sa campagne, ce qui est interdit.

Quoi qu’il en soit, il s’agirait d’un délit ancien, bien minime, sans doute prescrit, sans influence sur le résultat de l’élection, délit qui n’avait été ni poursuivi par l’ancien procureur de New York, ni par la commission électorale compétente. Alvin Bragg, le procureur démocrate, élu en 2021, connu pour avoir bénéficié indirectement de fonds de George Soros, avait mené sa campagne en promettant d’inculper Donald Trump.

Mais ne nous y trompons pas. Il s’agit évidemment ni d’un acte isolé, ni de rendre la justice. Le favori républicain des sondages pour l’élection de 2024 est l’homme à abattre pour le deep state (l’État profond), largement aux mains des démocrates qui portent de moins en moins bien leur nom.

Rappelons-nous : en 2016, tous les sondages le donnaient largement perdant. Son élection fut pour la droite une divine surprise qui, pour la gauche, ne devait plus jamais se reproduire. Dès le début de son mandat, le FBI monta une cabale contre son conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn, qui fut contraint de démissionner. Puis ce fut la saga interminable de la « Russian Collusion », qui s’est finalement dégonflée, après des milliers d’articles accusateurs et l’enquête à 32 millions de dollars d’un procureur spécial qui s’est complètement discrédité. Nous connûmes ensuite la première procédure d’impeachment sous un motif futile par rapport à l’Ukraine. Lors de l’élection présidentielle de 2020, sous le prétexte du Covid, les lois électorales furent modifiées dans plusieurs Etats et une série de manœuvres jetèrent une suspicion légitime sur le résultat. Appelant ses supporters à manifester pacifiquement devant le Capitole, Trump eut droit à l’absurde procédure d’un second impeachment visant à le destituer alors qu’il n’était plus président ! Les démocrates transformèrent l’émeute en insurrection, n’hésitant pas à la comparer au 11 septembre, l’attaque contre les tours du World Trade Center, et à Pearl Harbour ! Enfin, il fut banni de Twitter et de Facebook, qui lui avaient été si utiles en 2016.

Malgré cet acharnement, la bête était vivante et rugissait toujours. Et en ce début 2023, le voici toujours en tête des sondages comme le favori républicain pour l’élection présidentielle de 2024, capable de vaincre le sénile Joe Biden qui n’est plus qu’une marionnette aux mains de son entourage.

De plus, la nouvelle Chambre des représentants dominée par les républicains a mis en évidence des paiements en provenance d’une compagnie chinoise active dans le domaine de l’énergie en faveur de plusieurs membres de la famille Biden dont un « unknow Biden » que certains soupçonnent d’être le président. L’inculpation, la possible incarcération de l’ancien président, l’humiliant « perp walk » (on se souvient de celui de DSK) , tout cela fournit un utile dérivatif et réjouit les démocrates qui, littéralement, haïssent Trump. 

Rien ne lui sera épargné. Les démocrates sont prêts à toutes les manœuvres pour ne pas laisser les électeurs américains choisir démocratiquement leur président en 2024. Les démocrates ne sont plus démocrates.

Alain Destexhe

Source : http://bvoltaire.fr

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