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Le blog politique de Thomas JOLY

Foulard, hijab, abaya, barbapapa, Pap ne s’en sort pas

9 Janvier 2023, 07:55am

Publié par Thomas Joly

Pauvre Pap, complètement perdu au milieu de l’océan des fins de mondes, sur le vaisseau fantôme d’une éducation nationale à la dérive ! Et qu’est-il allé faire dans cette galère qui n’en finit pas de tanguer sous ses voiles déchirés et ses mats décharnés !

Il est arrivé à bord, l’on manquait de profs, mais en quatre jours, il en a fabriqué des milliers, avec des bouts de ficelle, il a bouché des trous dans la coque.

Mais, maintenant, ce sont les tenues vestimentaires des élèves qui viennent lui pourrir sa vie de ministre, qu’il voyait comme une papauté tranquille, depuis son idéal New Woke Yorkais.

Foulard, hijab, et le  dernière en date, qui s’appelle l’abaya. L’abaya, c’est une sorte de barbe à papa, mais ça ne se mange pas, ce n’est pas sucré ou de toutes les couleurs, non, c’est une sorte de flan aux œufs mais qui descend jusqu’aux pieds, et qui est censé remplacer sans le dire le hijab ou la burqa et prouver qu’on est une admiratrice d’Allah quand on va à l’école, une tenue réservée aux femmes car les garçons eux ont la barbe qui arrive et ça suffit.  Prouver aussi que si on est une femme, on n’est pas une tentatrice des hommes et une excitatrice de leur concupiscence effrénée qui, si elle n’est pas justement réfréné, peut faire des ravages dans tout le corps.

Donc Pap n’est pas content. On lui demande de l’interdire, mais pour cela il doit définir ce qu’est une abaya, et il ne sait pas, il ne sait rien. Surtout, il ne connaît rien aux vêtements féminins, puisqu’il est un homme. Il sait ce qui est blanc ou noir, ce qui est rond ou carré, mais il ne sait pas ce qui est stupide ou complètement idiot, il sait qu'il y a du racisme en France, mais il ne sait pas ce qu’est une abaya, Et même en twistant le yaya, comme Richard Antony, un grand chanteur des années 60, il ne trouve pas.

Pap n’en peut plus, il est au bord du burn out. Il tonne, il s’insurge. « Je ne vais quand même pas regarder des photographies pour mesurer la taille d’une robe ou la forme d’un col », a déclaré le ministre à BFM TV. Que diable, il est ministre, pas couturier pour dames !

Oui, pauvre Pap, depuis qu’il est à l’Éducation nationale, il en voit de toutes les couleurs de barbes à papa. Si ça continue, il n’arrivera même plus à gérer ses innovations pédagogiques de pré-rentrée, et son heure soutien aux élèves en difficulté. Ah, que n’inventerait-on pas pour justifier une lâcheté ou faire passer une hypocrisie, disent ses détracteurs. Mais non ! Pauvre Pap, vous voyez bien qu’il il ne peut rien faire. Que déjà il est au bout du rouleau ! Il ne faut pas lui demander l’impossible, auquel nul n’est tenu… Mais pourquoi a-t-il accepté un tel poste ?

Jean-Pierre Pélaez

Source : http://bvoltaire.fr

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