Propagande woke dans les écoles : et si les élus locaux changeaient la donne ?
Alors que M. Pap Ndiaye faisait sa première rentrée en tant que ministre (woke-compatible) de l’Éducation nationale et de la jeunesse, les partisans d’Éric Zemmour lançaient leur campagne d’information « Protégeons nos enfants ». Via Internet et le formidable réseau des militants de Reconquête, cette initiative permet de contrer l’hégémonie de la gauche « progressiste » au sein des établissements scolaires. Chacun sait qu’une minorité de professeurs militants, accompagnés par une myriade d’associations et de syndicats subventionnés, font de l’école un lieu de propagande gauchiste. Les idéologues du « Grand Endoctrinement » ciblent délibérément nos enfants et adolescents.
Face à l’offensive woke au sein de l’Éducation nationale, Reconquête fait, à juste titre, feu de tout bois : site Internet dédié, réseaux sociaux, conférence d’Éric Zemmour sur le thème de l’École le 25 septembre, pétition, distribution de tracts et collecte de témoignages.
Cette campagne salutaire gagnerait en visibilité si elle s’appuyait sur les élus locaux. Notre pays compte plus de 500.000 conseillers municipaux (pour la plupart bénévoles), plus de 4.000 conseillers départementaux et 1.758 conseillers régionaux. Or, les collectivités ont chacune une compétence en matière de politique éducative (écoles pour les communes, collèges pour les départements et lycées pour les régions). Même si l’essentiel des compétences reste entre les mains du ministère, les assemblées locales sont amenées très régulièrement à voter pour leur politique scolaire et périscolaire. Les collectivités subventionnent également de nombreux acteurs du monde éducatif.
Les élus locaux, majoritairement non encartés, sont dans leur quasi-totalité hermétiques aux délires intersectionnels de l’extrême gauche. Comme la plupart des Français, ils sont soucieux du bien-être des enfants et de la neutralité du service public. Il serait bon que cette très grande majorité silencieuse et de bon sens, aux prises avec la réalité du terrain, prenne clairement position contre l’entrisme woke à l’école. Comme je l’ai fait dans mon conseil municipal à Frontignan, les élus peuvent, à chaque débat sur les politiques scolaires et périscolaires, demander le vote de résolutions interdisant la propagande auprès de nos enfants. Même les conseillers d’opposition peuvent faire entendre leur voix grâce aux amendements et aux vœux.
Nos collectivités, qui investissent plus de 36 milliards d’euros dans le système éducatif français, ont la légitimité démocratique et les moyens pour faire échec au « Grand Endoctrinement ». Car l’idéologie woke, portée par des groupuscules ultra-minoritaires très actifs, ne progresse dans nos écoles que par l’inaction des gens de bon sens. Si des milliers de collectivités prennent des mesures contre ce fléau, si des dizaines de milliers d’élus prennent la parole dans nos assemblées locales pour protéger nos enfants, ce sera une victoire idéologique notable contre le gauchisme le plus délirant.
En nommant Pap Ndiaye, Emmanuel Macron a envoyé un signal d’encouragement aux activistes woke. Les élus de proximité soucieux du bien commun peuvent agir et envoyer un signal inverse : la France des territoires n’a pas dit son dernier mot !
Gilles Ardinat
Source : http://bvoltaire.fr
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