Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog politique de Thomas JOLY

Inflation, énergie : la responsabilité du pouvoir en place est écrasante

1 Septembre 2022, 06:39am

Publié par Thomas Joly

Il y a bien un point sur lequel le gouvernement ne ment pas, c’est sur ce qui nous attend cet hiver. Les Français vont manger froid, très froid même. Tout le reste relève de la communication.

Notre bon Président tire avec le plus d’habileté possible un épais rideau de mots entre nous, simples citoyens, et ses responsabilités écrasantes dans cette crise. Mais les coutures craquent et le déguisement confectionné à la hâte ne masque plus la réalité nue : dans cette crise de l’énergie, Emmanuel Macron a godillé comme un politicard irresponsable. Il a fait l’erreur majeure, lourde, destructrice, d’écouter l'Europe, d'écouter les écologistes, d'écouter les irresponsables, des autorités que les Français n'ont pas élues, qui se fichent de la nation comme d'une guigne ou espèrent sa disparition. Lors de son premier mandat, Macron et Philippe s’étaient laissés convaincre par les mêmes lobbies qu’il fallait réduire la vitesse sur les routes de France, pour la sécurité bien sûr, mais surtout pour faire des économies de carburant, argument hissé haut par les écolos. Idem pour les radars. Résultat : une jacquerie qui a fait trembler le pouvoir sur ses bases. Les bêtises accumulées par Macron et ses gouvernements sur l’énergie sont encore plus volumineuses, encore plus flagrantes. Là encore, il fallait plaire aux écologistes. Alors, on a saccagé l’outil nucléaire français. Et on s’en est vanté !

Même irresponsabilité crasse dans la guerre en Ukraine. Ah, il allait souffrir des restrictions, l’impudent président Poutine, on allait lui faire voir de quel bois on se chauffe en France ! Bruno Le Maire lui tirait les oreilles jusqu’au claquage, au président Poutine. On a vu. Qui prend l’initiative de couper définitivement le robinet, aujourd’hui ? Un certain Vladimir Poutine. Qui vend son gaz hors de prix dans le monde entier, collectant des milliards inespérés ? Poutine. Et qui aura froid, cet hiver, tout en payant son gaz et son essence à des prix jamais atteints en France ? Le peuple français. Qu’on ne nous parle pas de fatalité, qu’on ne nous dise pas que toute l’Europe est à la même enseigne. Après une analyse un peu plus réaliste des rapports de force, la Hongrie a obtenu de la Russie des approvisionnements en gaz à des prix qui glaceront les Français dans quelques semaines.

Macron et son gouvernement ont, encore une fois, sacrifié leur peuple sur l’autel du mondialisme. Sur celui d’une Europe ivre d’une puissance qu’elle n’a plus, une Europe belliqueuse et envahie de migrants, orgueilleuse et dépendante du pétrole, du gaz et des États-Unis, une Europe imprévoyante et provocatrice, va-t-en-guerre et percluse de dettes, ignorante comme un enfant des rapports de force et du tragique de l’Histoire. Macron, le Président recordman de l'immigration en France qui s'agite aujourd'hui autour d'un imam, n’est que le jouet de ce système mortifère. Von der Leyen et le Président français s’entraînent par le fond, comme deux noyés. Il y avait pourtant des alternatives. La France pouvait garder ses centrales nucléaires. Elle pouvait balayer d’un revers de main les moulins à vent des éoliennes. Elle pouvait s’y prendre différemment avec Poutine.

Les erreurs manifestes, volontaires, étudiées, défendues, renouvelées de ce Président et de ses gouvernements ont quelque chose de diabolique car elles ont un sens. Elles pourraient apparaître comme le résultat d’une politique de gribouille ; elles sont tout, sauf cela. Est-ce leur but ? C’est en tout cas leur conséquence : toutes affaiblissent la nation, seule protection du peuple français, des plus pauvres et de ceux qui pleureront à la pompe et grelotteront de froid cet hiver. Cette nation, le macronisme la détruit à force de mauvaises décisions prises sous influence et de bonnes décisions repoussées comme la peste. Comme si nos gouvernants n’avaient, au fond, pour les Français qu’un sentiment : le mépris, peut-être même la haine.

Marc Baudriller

Source : http://bvoltaire.fr

Commenter cet article