Covidisme anxiogène, névrose russophobe : même combat ?
Exactement comme avec le covid, vous allez voir que bientôt il sera impossible d'avoir, dans les médias, un discours moins effrayant et anxiogène que celui que veulent alimenter les chancelleries occidentales.
Avec le covid, si vous n'annonciez pas l'apocalypse sanitaire, vous étiez un « rassuriste », c'est-à-dire un inconscient, un fou et un illuminé. Avec l'affaire russe, si vous n'annoncez pas la troisième guerre mondiale et si vous ne transpirez pas assez à l'évocation du mot «nucléaire», vous serez bientôt mis en retrait de l'exercice médiatique. Pour le moment, il y a encore quelques voix qui ramènent de la raison dans cet énième épisode de surenchère médiatique, mais combien de temps encore aurons-nous la possibilité de les entendre ?
Ce matin chez Praud, un type a osé rappeler la responsabilité du pouvoir ukrainien dans la situation. Un autre a rappelé que le président Zelensky est un peintre entouré de bras cassés et d'oligarques ultra-corrompus, et que lui-même n'était pas franchement exemplaire en la matière (référence à ses millions et ses villas planqués à l'étranger).
Je suis convaincu que bientôt, ce discours ne sera plus possible dans l'espace médiatique. Pour passer dans les médias au temps du covid, il fallait annoncer la fin du monde et se ranger derrière saint Véran ; il en sera de même ici, c'est écrit d'avance : pour avoir accès à l'espace médiatique, il faudra dire que Poutine veut atomiser l'Occident et il faudra se ranger derrière saint BHL.
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