Une 5e vague bidon mais un champ de ruines réel de l'hôpital français
Jetons un œil sur cette cinquième vague qui justifie l'instauration d'une troisième dose, la vaccination prochaine des enfants, l'extension dans le temps du passe sanitaire, le retour du masque partout y compris en extérieur, la politique de terreur permanente, etc :
Département de l'Ain :
650 000 habitants.
Taux d'incidence : 700, soit 14 fois le niveau d'alerte.
Personnes hospitalisées : 86, soit 0,01 % de la population.
Personnes en réanimation : 10, soit 0 %
Moyenne décès quotidiens sur la semaine écoulée : 0.
Allez sur Covid Tracker et amusez-vous à regarder vos départements : c'est comme ça partout. Certains départements affichent des niveaux de saturation des hôpitaux de 100 % avec... 8 personnes en réanimation. Certains affichent des taux d'incidence de 5, 6, 7, 10 fois le seuil d'alerte (qui est de 50) avec des niveaux de saturation des hôpitaux de 35 % à peine.
En gros : il y a des départements qui sont tellement des déserts médicaux qu'ils saturent à partir de 8 personnes en réa. Voilà surtout ce que ce virus permet de mettre en lumière. Inutile de vous préciser que ces départements sont saturés tous les hivers, ne serait-ce qu'avec le grippe saisonnière.
Pour autant, malgré cette décorrélation entre le chiffre des cas positifs et celui des réas et des hospitalisations, le gouvernement continue d'utiliser le nombre des cas pour justifier une politique qui sert surtout à cacher que l'hôpital public est en ruines.
Le problème n'est donc pas qu'il y aurait saturation des hôpitaux, le problème c'est qu'il n'y a plus d'hôpitaux. Et le responsable de ce problème-ci, ce n'est pas Jeannot qui met son masque de travers ou qui refuse de faire sa 8e dose : les responsables ce sont les politiques qui depuis 40 ans détruisent l'hôpital et qui pour détourner l'attention font maintenant peser cette responsabilité sur le masque mal porté de Jeannot.
Autrement dit et à mes yeux c'est très clair : quiconque continue de valider l'hystérie covidienne est, consciemment ou non, volontairement ou non, en actes ou en pensées, un traître au peuple et un larbin de l'oligarchie.
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