C’était un 4 décembre : mort de Maurice Barrès
Le grand écrivain patriote Maurice Barrès s’est éteint le 4 décembre 1923 à son domicile de Neuilly.
Écrivain parmi les plus célèbres de sa génération, il était surnommé le « prince de la jeunesse ». Il fut l’un des principaux fondateurs du nationalisme français moderne.
« A ma mort, il faudra me conduire dans l’ombre du clocher de Sion[1] […] J’ai soif d’éternité ».
« C’est une colonne qui s’écroulait » selon le mot de Maurras.
Régionaliste lorrain et nationaliste français, il laisse une œuvre littéraire considérable et un riche héritage politique, même si d’un point de vue contre-révolutionnaire, un devoir d’inventaire s’impose.
Barrès développe une mystique nationale et se fait le chantre, lyrique, de l’enracinement.
1. | ↑ | la colline de Sion, en Meurthe-et-Moselle, avait été pour Barrès une puissante source d’inspiration, et il l’avait célébrée dans son roman La Colline inspirée. |
Source : http://contre-info.com
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