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Le blog politique de Thomas JOLY

Après « vous n’aurez pas ma haine », place à la « justice restaurative »

14 Septembre 2021, 06:04am

Publié par Thomas Joly

Je suis en plein dans le procès du Bataclan et il est vrai assez accaparé par les débats. Les gens qui me connaissent, qui me suivent,  savent tous que je ne suis pas fait du même bois qu’un Antoine Leiris dont la femme a été tuée au Bataclan, et qui malgré que son fils ne connaîtra pas sa maman, n’a pas la haine des assassins de sa femme. Et encore moins de la même race que cet abruti qui n’a rien trouvé de mieux que d’écrire un bouquin avec l’assassin de son fils (j’espère quand même qu’il marche moins bien que  Pas devant les caméras). 

Cependant ces gens atteints, me semble-t-il, du syndrome de Stockholm font des émules. En effet à Nancy, la justice va permettre aux victimes de rencontrer des détenus condamnés dans le cadre de « la justice restaurative ». Ne riez pas, ça vient de sortir. C’est-à-dire que vous pourrez rencontrer le mec qui a abusé sexuellement votre fille ou votre femme et vous pourrez lui poser des questions : « comment l’as-tu trouvée ? elle était bonne ? ». C’est tout récent, cela a été signé le 09/09/2021 et devrait débuter début 2022 ! Il paraît que c’est très réparateur chez les victimes (effectivement chez des gens mais j’espère qu’ils sont rares tel qu’Antoine Leiris ou Georges Salines ou autre Nicolas Hénin). Moi évidemment, si on me fait rencontrer les assassins de ma fille, je les zigouille sans aucune hésitation ni sans aucun remord ! Et bien maintenant la mode c’est de faire ami-ami avec vos tortionnaires !

Le pardon qu’une victime pourrait accorder à la personne qui lui aurait porté préjudice, (et ici, me concernant il s’agit du préjudice le plus grand !) n’a de sens que si d’abord c’est le bourreau qui le demande parce qu’il regrette sincèrement ce qu’il a fait. C’est la condition sine qua non du pardon, mais ce n’est pas une condition suffisante, il faut encore que la victime l’accepte et que le bourreau répare, ce qui est impossible.

Ici, le bourreau ne demande pas pardon, il s’enorgueillit de son crime et ne regrette rien, bien au contraire, il suffit encore aujourd’hui d’entendre ses vociférations. Heureusement le président ne s’est pas laissé impressionner, au contraire il a menacé de l’expulser.

Lui accorder le pardon, c’est passer à ses yeux pour une lopette… Je suis très étonné du silence de la communauté musulmane après la première déclaration du terroriste : il a fait son acte de foi musulman ce qui signifie que c’est en tant que musulman qu’il a commis son crime et conformément à l’islam. Aucune autorité musulmane n’a condamné ses propos. Pourquoi ? Pourquoi un tel silence assourdissant comme disent les médias ? C’est bien ce que je pense : très peu de musulmans vont se lamenter sur ce qui s’est passé ; en fait je ne sais pas si c’est par peur ou parce que finalement ils approuvent ce qui s’est réellement passé…

Pour l’instant les audiences sont un peu rébarbatives car c’est une description continue de ce que les services de police ont constaté.

Patrick Jardin

Source : http://ripostelaique.com

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