Trump trahi par l’appareil républicain, ralliement des élites au « Great Reset »
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Pas facile de mettre ses idées en ordre dans une telle confusion et dans un tel flot de désinformation. Pourtant, il vient un moment où il faut se rendre à l’évidence et mesurer quelles vont être les conséquences du rejet de Trump par les siens et surtout du ralliement au Great Reset de tout l’appareil politico-judiciaire américain, aussi bien démocrate que républicain, ainsi que des deux bourgeoisies, conservatrice et progressiste.
Vendredi dernier, dans la nuit, réunion cruciale à la Maison Blanche. Objet : la stratégie d’ici le 20 janvier, la saisie des machines à voter et la nomination de Sidney Powell en tant que conseiller spécial pour la fraude électorale. Étaient présents plusieurs conseillers de Trump à la Maison Blanche, tous républicains et nommés par lui ; dont son chef de cabinet Mark Meadows ainsi que Pat Cipollone chef du service juridique d’un côté ; ses conseillers extérieurs de l’autre : Sidney Powell, le Général Flynn ainsi que Rudy Giuliani au téléphone.
La presse dénonce un éventuel recours à la loi martiale et son rejet par les conseillers républicains de Trump. Le Wall Street journal, le New-York Times et derrière eux toute la presse main stream ont immédiatement affirmé que le recours à la loi martiale avait été évoqué par le Général Flynn et qu’il aurait été rejeté par les conseillers politiques de Trump. Vraies ou fausses, ces révélations dues à des fuites, donc à des trahisons parmi les participants républicains, vont avoir un double effet. Celui d’imputer à Trump l’intention de réaliser un coup d’État militaire et donc de susciter la panique et le rejet, mais surtout de rendre publique la trahison des ses propres conseillers et par là, de sonner la retraite dans son propre camp.
Le message est particulièrement clair pour tout le camp républicain : Trump est abandonné de tous, ne soyez pas les derniers à quitter le navire, faites tous allégeance au Great Reset.
La trahison de l’appareil républicain, nouvel avatar après la défection de la Cour Suprême. En refusant la nomination de Sidney Powell, en refusant la saisie des machines à voter, en se rangeant du côté des démocrates, et en poussant Trump à concéder sa défaite, ses conseillers l’ont publiquement abandonné et trahi.
Un épisode catastrophique, un tweet de Trump en forme de démenti qui finit de jeter le trouble.
Martial law = Fake News. Just more knowingly bad reporting!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) December 20, 2020
La question a-t-elle été évoquée ? Toujours est-il que les assertions de la presse l’ont obligé à démentir. Il est maintenant certain que cet épisode et ce tweet vont déstabiliser l’opinion, cristalliser le rejet de Trump chez les uns et jeter le trouble chez ses supporters qu’il a appelés à une mobilisation massive pour le 6 janvier. C’est donc un épisode catastrophique, dont on voit mal comment l’actuel Président va pouvoir se relever. Dans une telle confusion, trahi par son camp et par tout l’appareil politique et judiciaire du pays, comment poursuivre le combat, comment envisager encore le recours à la loi martiale ?
Trump trahi par les siens réussira-t-il à fédérer le peuple américain et l’armée autour de lui pour abattre l’État profond auquel s’est rallié l’appareil politique républicain ? Il le faudrait, mais rien n’est désormais moins sûr.
Confusion totale, incertitude sur la sortie de crise. Il faut se rendre à l’évidence, pratiquement tous les recours légaux ont été rejetés ou mis en échec par la technostructure judiciaire, aussi bien démocrate que républicaine, qui a pris le parti d’écarter définitivement Trump malgré la fraude massive. Il semble donc qu’il n’y ait plus aucune solution judiciaire à ce stade, ni le temps nécessaire pour conduire les recours.
Vers la guerre civile aux États-Unis ? La question se pose. Réponse en 2021.
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Conséquences du ralliement de l’appareil politico-judiciaire républicain au Great Reset et mise en perspective. Aux États-Unis, cet épisode consacre définitivement le ralliement de tout l’appareil politico-judiciaire et des deux bourgeoisies, aussi bien démocrate que républicaine, au projet mondialiste et au Great Reset. Une fois encore les deux bourgeoisies, de gauche et de droite, se rejoignent pour la préservation de leurs intérêts de caste contre le peuple.
Le phénomène est identique à celui qui s’est produit en France lors de la sortie de la crise des Gilets jaunes, où la bourgeoisie orléaniste s’est ralliée à Macron et au projet mondialiste.
Au-delà, à quelques rares exceptions, le phénomène est mondial. Toute l’Europe suit le même mouvement. Ainsi, les Britanniques, qui avaient voté pour le Brexit en espérant retrouver leur souveraineté, sont en train de subir des évolutions législatives encore pires que celles anciennement venues de Bruxelles ; notamment en matière d’immigration, mais pas seulement. Trahie par sa classe politique, la Grande-Bretagne est littéralement en train de se mettre, par avance, en conformité avec les exigences de Davos.
Great Reset, fusion terminale des deux versants du matérialisme vers un monde totalitaire. La Chine a déjà réussi le prototype de la fusion des deux versants du matérialisme : dialectique par la dictature du peuple et le parti unique pour la masse et hypercapitaliste sous contrôle du parti unique pour une infime minorité. Cette fusion s’est accompagnée de la mise en place d’un contrôle d’État totalitaire : fichage généralisé, données personnelles numérisées, reconnaissance faciale, système d’évaluation par points et droits et libertés en fonction du score personnel.
De son côté, le Great Reset vise à parfaire ce système et à l’étendre au reste du monde.
Tout est en train de définitivement se mettre en place.
Partout, les bourgeoisies conservatrices rallient le Great Reset afin de préserver leurs intérêts de caste contre les peuples.
Martin Moisan
Source : http://ripostelaique.com
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