Macron sur TF1 : cynisme, mensonge, tromperie et imposture
Mardi 21 juillet sur TF1, Macron s'est félicité de ce qu'il prétend être un succès du sommet européen qui vient de s'achever à Bruxelles au prix d'un accord qui, grâce aux manœuvres de la Kaiserin Merkel qui fut la véritable marionnettiste des pays dits frugaux, acte le passage de l'Union dans le fédéralisme euro-mondialiste et place la France et les pays du sud sous le contrôle budgétaire, économique et social de la technostructure globaliste.
Nous l'écrivions dès vendredi dernier: l'emprunt contracté par l'UE auprès des marchés financiers devra par ailleurs, malgré le mythe en vogue de la perpétuité de la dette, être, un jour ou l'autre, remboursé. Il ne le sera pas seulement, comme l'affirme Macron, par un impôt européen sur les grandes entreprises internationales et sa charge conduira nécessairement la Commission à instituer une taxe européenne que devront payer les contribuables déjà confrontés par la crise à l'érosion - le mot risque d'être faible - de leur pouvoir d'achat.
Tout cela Macron le sait. Comme il sait que le couple franco-allemand n'existe plus. Comme il sait aussi, concernant les questions de sécurité, que son pouvoir s'arrête là où commencent le dogmatisme des droits de l'homme, les diktats du politiquement correct, la complaisance immigrationniste et le totalitarisme de la tolérance universelle. Ce qui ne l'a pas empêché, les yeux dans les yeux des téléspectateurs, franc comme un Cahuzac devant les députés, d'assurer avec une fermeté inversement proportionnelle à son culot que serait appliquée la tolérance zéro.
Cyniquement il fanfaronne, joue les demi-malins et, sciemment, trompe les Français.
A croire que ces lignes de Jules Barbey d'Aurevilly furent, par anticipation, prescience et clairvoyance, tout exprès écrites pour lui : « Je suis convaincu que, pour certaines âmes, il y a le bonheur de l'imposture. Il y a une effroyable, mais enivrante félicité dans l'idée qu'on ment et qu'on trompe ; dans la pensée qu'on se sait seul soi-même, et qu'on joue à la société une comédie dont elle est la dupe, et dont on se rembourse les frais de mise en scène par toutes les voluptés du mépris. »
Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France
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