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Le blog politique de Thomas JOLY

De Georges Floyd à Adama Traoré, même manipulation, même instrumentalisation, mêmes émeutes

3 Juin 2020, 05:19am

Publié par Thomas Joly

Malgré l'interdiction de la préfecture de police, plusieurs milliers de personnes — 20.000 peut être — ont manifesté à Paris ce mardi pour réclamer « la vérité sur les conditions de la mort en 2016 d'Adama Traoré », d'origine malienne, quelques heures après une tentative de fuite lors de son interpellation à Beaumont-sur-Oise (95) aux côtés de son frère dans le cadre d'une affaire d'extorsion avec violence. En cause un soi-disant placage ventral opéré par la gendarmerie tout comme celui qui à Minneapolis aurait entraîné la mort de Georges Floyd. Rappelons qu'une récente expertise médicale disculpait totalement les forces de l'ordre de toute responsabilité tandis que les médias, eux, ne retiennent que les conclusions de celles qui accablent les gendarmes.

Les organisations gauchistes et les professionnels de l'antiracisme n'ont certes pas attendu les émeutes américaines suite à l'affaire Georges Floyd pour instrumentaliser la mort de Traoré et en faire un élément-levier de leur stratégie de tension. Mais dans le contexte actuel, la manifestation de ce mardi, relayée par un autre rassemblement à Lille, prend une signification particulière.

En laissant ces manifestations interdites se dérouler avec pour objectif avoué de tenter de « préserver la paix civile », les préfets concernés envoient un signal fort à ceux qui rêvent d'importer en France la situation insurrectionnelle que connaissent les villes américaine.

Toute faiblesse initiale est un encouragement. Les actions de guérilla urbaine (voir ici) menées par la racaille incendiaire et destructrice survenues en fin de manifestation le prouvent amplement.

Dans un État digne de ce nom, 500, 1.500, 15.000 ou 20.000 participants à une manifestation interdite, ce doit être 500 personnes, 1.500, 15.000 ou 20.000, mises en garde-à-vue puis déférées.

Pour ne pas avoir suivi ce principe, les pouvoirs publics ont pris un très gros risque. Celui d'un embrasement général.

Jean-François Touzé - Délégué général du Parti de la France

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