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Le blog politique de Thomas JOLY

Le « Financial Times » affirme que Macron est « sur la voie du despotisme »

13 Mars 2019, 14:57pm

Publié par Thomas Joly

The Financial Times, prestigieux quotidien financier britannique connu pour sa couleur saumon, ne mâche pas ses mots à propos d’Emmanuel Macron. Pour le journal le plus lu du monde des affaires, Macron est désormais engagé sur la voie du despotisme.

FT (source) :

Vite, nommez un pays : critiqué cette semaine par la présidente de la Commission de l’ONU pour les Droits de l’Homme pour son usage excessif de la force contre les manifestants, son gouvernement a fait passer une série de lois pour réprimer les manifestations, dissoudre les réseaux d’opposants, promouvoir une « vérité officielle » et supprimer les contenus sur les réseaux sociaux. Maintenant, son président évoque ouvertement la possibilité de nommer des fonctionnaires pour superviser les médias et contrôler l’information.

Bienvenue en France, patrie d’Emmanuel Macron, le chéri des progressistes. Les manifestants, évidemment, sont les méchants Gilets Jaunes, qui pourront être interdits individuellement de participer à des manifestations et seront placés sur une liste spéciale à la faveur de la loi « anti-émeute » votée le mois dernier par l’Assemblée Nationale. Les opposants, pendant ce temps-là, sont à l’extrême-droite. Monsieur Macron a juré de dissoudre (jusqu’à présent légales) leurs associations. Les restrictions sur la liberté d’expression sont débattues au sujet des ignobles « antisionistes » afin de combler un vide existant dans la loi qui interdit pourtant déjà l’antisémitisme. La promotion d’une vérité officielle est la conséquence inévitable de la loi bien intentionnée contre « les fausses nouvelles » votée en novembre dernier.  

Et bien, non. L’État de droit ne fonctionne pas de cette façon. Tolérer les attitudes déviantes, irritantes, excentriques qui ne blessent pas directement les autres est la définition même d’une société ouverte. En essayant de définir qui est autorisé à écrire, parler, tweeter ou manifester, M. Macron risque d’élargir le fossé avec ses opposants.

En répondant à chaque mot social par des lois qui réprime l’opinion publique générale, le gouvernement exacerbe les tensions. Il pose également les jalons pour des abus beaucoup plus graves, si ce n’est par son gouvernement, du moins par ses successeurs. M. Macron en prétendant agir pour préserver les normes morales conventionnelles devient d’autant plus menaçant.

Monsieur Macron est sur une pente glissante vers un « despotisme démocratique » qui est familier pour les lecteurs d’Alexis de Tocqueville. Il place le bien et la sécurité publics au dessus des droits individuels. Cela reflète une tendance inquiétante de la part des démocraties d’emprunterles méthodes des régimes autoritaires. Nous ne pouvons pas être complaisants.

Interdire des contenus outranciers sur les réseaux sociaux est de la censure. Collecter des informations biométriques est de la surveillance. Emprisonner de possibles délinquants avant qu’ils aient commis le moindre crime est de la répression. Blesser des manifestants est de la violence d’état et imposer une « neutralité » aux rédactions est de l’autoritarisme. Les citoyens devraient résister à la tentative d’imposer la vertu par la force.

Voilà un constat partagé par beaucoup de personnes dans l’Hexagone que l’on ne retrouvera pas dans la presse d’État.

Et pour cause : elle est contrôlée par le pouvoir.

Lorsque l’ONU a récemment critiqué l’usage de la répression policière contre les manifestations populaires en France, c’est un des principaux journalistes français qui a réagi pour protéger le gouvernement en évoquant une « sous-secrétaire » désœuvrée qui « s’ennuyait ».

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L
Macron le roi du despotisme ? C'est lui faire trop d'honneur ! <br /> <br /> Le despotisme a commencé bien en amont.<br /> Sarkozy, le type qui ne s'est jamais métissé en trois mariages tribaux nous aura dit "métissage obligatoire, ce n'est pas un choix mais une obligation" . <br /> Question despotisme c'est pas mal de nous imposer la nature de nos goûts et de notre vie la plus intime, non ? <br /> <br /> Le résultat de premier tour d'une élection démocratique légale de 2002 qui déplait et les manifestations contre le résultat des élections entraine des manifestations anti-démocratiques , pour de nombreuses manifs illégales, non déclarées.<br /> Au niveau despotisme c'est pas mal non plus, un état qui organise des manifestations contre son propre système électoral...<br /> <br /> Je ne reviens pas sur Veil, Fabius-Gayssot, Cohn Bendit, Badinter, ceux qui étaient en France bien avant les Francs, les Gaulois et même avant la création de l'univers ...<br /> Question despotisme on est au sommet avec-eux, et ça fait 130 ans que ça dure....<br /> (les mêmes qui ont déclaré la guerre en 1933 pour ne pas partir de chez-les Germains alors qu'ils pouvaient vivre n'importe où ailleurs ... Eux qui choisissent sans contestation qui peut ou non vivre chez-eux, après s'être imposé chez les autres durant des millénaires. Question despotisme c'est pas mal, Isra-Aid pour nous mais des frontières étanches pour-eux ...) <br /> <br /> <br /> Le droit, la loi, la liberté, le despotisme tout cela est très relatif aux deux filières d'abattage rituel : <br /> Que vous vous appeliez Houria Bouteldja, Léonara Miano, kashetu "Cecile" Kyenge, ou même Rachid Nekkaz, Cohn Bendit,BHL, Stora là vous avez TOUS les droits quoi que vous fassiez.<br /> Si vous vous appelez Thomas, là vous n'en avez aucun si ce n'est de vous faire marcher dessus ...<br /> <br /> <br /> Macron n'a pas inventé le despotisme, il dirige exactement de la même façon que ses prédécesseurs, il suffit d'étudier l'affaire Stavisky pour comprendre qu'il n'y a rien de neuf sous le soleil.<br /> <br /> En 1930 l'affaire Stavisky permettait de sortir une police à l'époque secrète : Les CRS.<br /> Les manifestants étaient déjà qualifiés de "fascistes" (bien avant 1945) et se faisaient tailler à coup de sabre et tirer dessus à balles réelles par le gouvernement socialiste et son cartel des gauches issu du GODF et de la Grande Loge.<br /> (deux sectes fusionnées depuis cette date, appartenir au GODF c'est pouvoir participer à la GL) <br /> <br /> Le despotisme n'est pas nouveau, c'est même une constante.<br /> C'est malheureux mais il est évident que ce n'est pas avec des "s'il vous plaît" qu'on raisonnera des types capables de préconiser de "tirer dans le tas" (comme Ferry) ...<br /> Ou préconiser de rééduquer les malpensants dans des camps de la mort et de la tolérance comme une certaine Christine Angot ... <br /> <br /> Le despotisme n'est pas nouveau, "Je vous ai compris" mais je tire dans le tas et déclare la guerre perdue, au niveau despotisme nous étions déjà au sommet ! <br /> (idem pour le coup d'état gaullo-communiste d'aout 44, niveau despotisme et épuration...) <br /> <br /> Macro ne reprend qu'une vieille tradition de kapo de la bienpensance. <br /> La seule différence c'est qu'hier les despotes du PCF et du PS endoctrinaient de gros pourcentages d'électorat qui se transformaient en kapos terroristes intellectuels contre le reste des Français. <br /> En 2018 il ne reste plus assez de marxistes pour être les kapos de la population, donc Micron et les bobos sont obligés de se retrousser les manches pour reprendre le rôle de kapo-despote anciennement tenu par les troupes gauchistes.. <br /> <br /> <br /> <br /> La phrase qui est de trop dans l'article : "Les citoyens devraient résister à la tentative d’imposer la vertu par la force."<br /> Je n'ai pas la solution mais cette phrase est de trop, mieux vaut ne rien dire que de faire croire aux gens que la solution sera politique, avec des bisous et des s'il te plaît .... <br /> La solution n'est plus du tout politique depuis 1973, et elle l'est de moins en moins au fil de la colonisation de l'Europe par le Wakanda.<br /> <br /> Autant être réalistes...
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