ONU : le pacte de la colonisation
Le 19 septembre 2016 les pays membres de L’ONU signaient la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants prévoyant notamment la signature d’un Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Objectif affiché et revendiqué par le président de l'assemblée générale de l’ONU, Miroslav Lajčák : « contribuer à tirer parti des avantages de la migration et en atténuer les risques. Il peut fournir une nouvelle plate-forme de coopération. Et peut-être une ressource pour trouver le juste équilibre entre les droits des peuples et la souveraineté des États ».
Le texte final (41 pages) signé le 13 juillet 2018 par 292 Etats et qui devrait être adopté à Marrakech le 10 et 11 décembre, se donne pour objectif de permettre « des migrations, plus sûres, ordonnées et régulières ».
Le pacte est juridiquement non-contraignant mais n’en reste pas moins un texte porteur d’un message et d’engagements constituant un cadre serré et directif.
- Message : les Nations Unies considèrent la migration comme un droit légitime et reconnu dont les peuples concernés peuvent faire usage librement, l'accent étant par ailleurs mis sur la reconnaissance de l'apport migratoire pour les pays d'accueil. Il s'agit clairement d'un nouvel appel d'air désormais conditionné dans un ensemble juridique international.
- Engagements avec 23 objectifs précis et l'énumération des mesures nécessaires pour les atteindre (facilités de déplacements, papiers d'identité pour tous… La panoplie immigrationniste est largement reprise dans le plan de l'ONU), le droit des nations à leur souveraineté n’étant reconnu que par souci d’habillage.
À la fin de l’année 2000, L’ONU préconisait l'implantation de 4,5 millions d’immigrés par an en Europe. Le rapport de 2017 porte désormais ce chiffre à 13,5 millions de nouveaux entrants annuels dans une perspective de population de substitution.
Avec ce pacte, L’ONU vient de franchir un pas considérable dans sa marche depuis longtemps entamée vers une gouvernance mondiale. Nous ne sommes plus là dans le seul domaine de la recommandation mais dans celui de l'élaboration de la loi planétaire.
Les États-Unis se sont retirés de ce pacte il y a plus d'un an. La Hongrie, l'Autriche, la Suisse, Israël, ont annoncé qu'ils ne signeraient pas, tandis que la Pologne, la République Tchèque et la Croatie prennent le même chemin.
Le Pacte sera pourtant très certainement ratifié. La France de Macron en sera un des premiers signataires avec l'Allemagne de Merkel.
Le Parti de la France appelle tous ceux qui refusent la submersion migratoire voulue et organisée par le mondialisme à prendre contact avec lui pour que s'organise et se développe le grand mouvement de résistance politique auquel aspirent des millions de Français soucieux de leur identité, de leur sécurité, de leurs conditions de vie et de l'avenir de leurs enfants dans une France française et une Europe européenne.
Jean-François Touzé - Délégué national du Parti de la France aux études et argumentaire
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