Vivre ensemble : présentation du mur anti-djihadiste qui entoure la Tour Eiffel
Résultat de l’islamisation croissante en France, les lieux emblématiques du pays doivent être particulièrement protégés contre les possibles attaques des combattants musulmans locaux.
Ce jeudi, une première partie du futur mur de verre a été dévoilée. Objectif ? Empêcher tout risque terroriste sur le site.
« Ce que vit la tour Eiffel (VIIe) est une transformation profonde de ses conditions d’exploitation, explique Bernard Gaudillère, président de la Société d’exploitation de la tour Eiffel (Sete). Jusqu’à deux ans encore, on entrait comme on voulait, mais on a été obligé d’y mettre en fin. »
Ce jeudi, une première ébauche de la future ceinture de verre pare-balles a été dévoilée aux journalistes présents, soit une quinzaine de mètres sur les 500 m à venir. Et plus précisément 226,6 m du côté de l’avenue Gustave-Eiffel et 224,8 m le long du quai Branly. Les deux autres côtés seront fermés par des grilles métalliques, pour entourer complètement la tour Eiffel.
Pour un coût total de 35 M€, entièrement assumé par la Sete, le chantier, démarré en novembre dernier, comporte également la rénovation des jardins historiques et des allées.
« C’était un vrai défi de réussir à penser un projet, à la fois d’un point de vue sécuritaire et du point de vue du patrimoine », relate José Luis Fuentes, architecte et chef d’agence chez Dietmar Feichtinger Architectes. « La tour Eiffel est inscrite au patrimoine de l’Unesco et il fallait avoir une approche positive dans ce projet de sécurisation. »
Paradoxalement, la gauche parisienne, à l’image des élites sans-frontiéristes françaises, met discrètement en place de nouvelles micro-frontières intérieures pour gérer les conséquences sécuritaires du démantèlement des frontières extérieures dont elle a fait, depuis longtemps, un de ses dogmes fondamentaux.
Source : http://borislelay.com
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