Loi ÉLAN sur le logement social : il manque encore et toujours la préférence nationale !
La loi ÉLAN (Évolution du Logement, de l'Aménagement et du Numérique) qui vient d’être adoptée en première lecture par l’Assemblée nationale est emblématique des méthodes obliques induites par une pensée courbe, marques sigillaires de tous les gouvernements de droite comme de gauche qui se sont succédés au pouvoir depuis des décennies. Au lieu d'affronter les réalités, on préfère les contourner.
C'est ainsi que, conscients des conséquences trop visibles de la loi SRU et de l'idéologie de la mixité sociale dont ils sont pourtant de chauds partisans, Emmanuel Macron et le gouvernement d'Édouard Philippe, plutôt que d'abroger cette loi nuisible votée en 2000 qui, en son article 55, impose aux communes un taux pouvant aller jusqu’à 25 % de logements sociaux sauf exemption possible depuis 2017, tente d'en amortir les effets comme jadis Nicolas Sarkozy compensant les 35 heures qu'il craignait de supprimer en instituant la défiscalisation des heures supplémentaires.
En initiant un effort nouveau en faveur de l'accession à la propriété des logements sociaux (aujourd’hui à peine 8.000 logements vendus), et en se fixant pour objectif de construire plus, de construire mieux, et de faciliter la chasse aux fraudeurs, la loi ÉLAN va, certes, dans le bon sens.
L'accession à la propriété que la droite nationale a toujours défendue, en particulier dans les Conseils régionaux, présente, en effet, le triple avantage de responsabiliser les habitants, de minimiser les pièges de la mixité et de permettre aux organismes gestionnaires de ces logements de disposer des moyens de leurs ambitions en terme de construction.
Le Parti de la France considère pourtant que les demi-mesures et les quarts de solutions ne peuvent cacher la réalité de ce qu'est devenu le logement social en France où, le critère principal d'attribution étant le nombre d’enfants et le degré de précarité supposé et affiché des demandeurs, se pratique de fait et mécaniquement la priorité étrangère.
Plus de logements sociaux ? Oui ! Plus de constructions ? Oui ! Plus d'efforts en faveur de l'accession à la propriété ? Mille fois oui !
Mais le tout devant être réservé aux seuls Français après réforme du Code de la nationalité et en vertu de la préférence nationale.
Jean-François Touzé - Membre du Bureau politique du Parti de la France
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