Fake justice
A moins de vouloir persister dans l’aveuglement, ceux qui pensent encore que démocratie et liberté de parole sont synonymes en seront pour leurs frais.
Au cours de la semaine écoulée, trois hommes - Hervé Ryssen, Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti - ont été condamnés à des peines de prison ferme et des milliers d’Euros d’amende. Et pourtant, pas un seul d’entre eux n’a commis la moindre violence, détruit le moindre magasin, détourné de pognon ni même insulté quiconque.
Tout ce que les antifas, les racailles et les élites accomplissent, chacun dans son registre, à peu près quotidiennement n’est donc pas à mettre sur le compte de ces hommes à qui on reproche, finalement, d’être des nationalistes et de ne pas se soumettre à la doxa générale.
Ryssen, a été condamné vendredi à Paris à un an de prison, la peine maximale encourue, pour des messages « antisémites » dans une vidéo diffusée sur la plateforme YouTube, intitulée "Les juifs, l'inceste et l'hystérie". D'ailleurs, au sujet de l'hystérie, on ne sait pas si Alain Finkielkraut a été cité mais cela eut été pertinent. Et Woody Allen épousant sa propre fille adoptive aurait illustré la plaidoirie dont j'ignore tout.
Selon le jugement du tribunal correctionnel, Ryssen a été jugé coupable de « provocation publique à la haine en raison de l'origine » et de diffamation. Il devra en outre verser 2.000 euros de dommages et intérêts à l'association Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme, qui avait signalé au parquet la présence de la vidéo sur YouTube, ainsi que 1.000 euros aux associations Avocats sans frontières, France-Israël et à la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme. Et, tant qu'on y est, pourquoi pas l'obligation de rire aux sketchs de Michel Boujenah ?
Gabriac et Benedetti, eux, encourent également de la taule (3 ans) et l’obligation de payer les 45 000 euros d’amende. Pourquoi ? Pour « reconstitution de Ligues dissoutes ».
Tout cela sent bon les années 30 à ceci près que les membres des « ligues » en question n’ont jamais perpétré le moindre « coup de force » ou attenté à la sureté de l’Etat. C’est d’ailleurs dommage mais c’est ainsi. En dernière analyse, ce qu’on leur reproche c’est d’être nationalistes. Ce qui n’a pas échappé à leur avocat qui a fait observer à la Cour qu’ « On ne peut pas les empêcher d’être nationalistes à moins de les dissoudre dans l’acide »
La raison qui pousse ces hommes brillants et courageux à se marginaliser, à suivre un processus de suicide social et financier, à scier consciencieusement la branche fragile sur laquelle repose leur existence est une forme d’honneur. Mais ce mot, on le sait, a disparu des dictionnaires.
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