Remontée du chômage, croissance au ralenti : la France toujours dans le rouge…
Le chômage repart à la hausse. Après une forte baisse affichée fin 2017, essentiellement due à une embellie de la croissance mondiale et aux manipulations statistiques habituelles, le taux de chômage a progressé de 0,2 point au premier trimestre, pour s'établir à 9,2 % en France entière (hors Mayotte), selon des chiffres provisoires de l'Insee publiés mercredi. Au total, en valeur absolue, l'Insee y a comptabilisé 2,59 millions de chômeurs. Parmi eux, 1,06 million recherchent du travail depuis au moins un an même si le taux de chômage de longue durée baisse de 0,1 point sur trois mois, à 3,6 % de la population
Sur le trimestre, toutes les classes d'âge ont vu leur situation se détériorer. Les taux de chômage des jeunes (15-24 ans) et des seniors ont augmenté de 0,1 point. Par ailleurs, le nombre des personnes qui souhaiteraient travailler davantage, a augmenté de 0,4 point, à 6,0 % au 1er trimestre.
Dans le même temps, on apprenait que la croissance avait nettement fléchi (+0,3 seulement au lieu des 0,8 prévus), que la consommation intérieure ralentissait également (+0,2 seulement), que le commerce extérieur enregistrait un déficit de 15,8 milliards, que les premiers chiffres de l’investissement ne semblent pas confirmer les pronostics qui, à l’automne dernier, prévoyaient une hausse de 1,7 %
Or, on le sait, les moteurs de l'emploi et de la croissance en France résident dans l’investissement, la consommation et le commerce extérieur.
On le voit, la France est bien loin de renouer avec la prospérité et la pression fiscale qui ne cesse de s’exercer sur les ménages, en particulier les classes dites moyennes, érodant leur pouvoir d'achat, et les entreprises, compromettant leur compétitivité, n’est, certes pas, de nature à améliorer une situation que la persistance d'un haut niveau de dépenses publiques rend chaque année plus ruineuse.
C’est donc au pire moment que le gouvernement se risque à lancer des ballons d'essai pour tester les réactions possibles à une éventuelle baisse des aides sociales qu'il envisage bel et bien, malgré les dénégations d'usage, de mettre en œuvre, non pas à l’égard des populations issues de l’immigration comme il serait légitime de le faire, mais au détriment des plus pauvres de nos compatriotes.
Le Parti de la France estime que seule une politique d'immigration zéro, de préférence nationale, de protection des entreprises françaises et européennes, de réduction drastique des dépenses publiques, d'allégement fiscal et de consolidation du tissu des petites et moyennes entreprises permettra à la France de s'engager sur la voie de la reprise, de retrouver le chemin de la croissance, et aux Français de voir revenir enfin le temps de la prospérité et de l'équité sociale.
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