Confirmé par un récent rapport de la Cour des Comptes qui estime que plus de la moitié des recettes des amendes ne servent pas à la sécurité routière, mais à d'autres fins, comme les transports publics. Qui considère aussi l'inutilité du mode de répression routière pour réduire le nombre de morts car les radars sanctionnent principalement des petites infractions de vitesse. <br />
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Le sénateur de la Vienne, Alain FOUCHE, vient de rendre un rapport en ce sens, qualifiant d'Etat-racket la politique menée depuis l'instauration des premiers radars en 2003. Hervé MARITON avait déjà réclamé que le produit intégral des PV soit affecté aux infrastructures routières voici plusieurs années, alors que le Délégué Interministériel à la Prévention Routière affirme mensongèrement que ce n'est pas une pompe à fric, avançant que 91,8% des ressources extorquées par ce biais vont à la rénovation des axes routiers.
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