Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog politique de Thomas JOLY

Le président gauchiste du Conseil supérieur des programmes démissionne car Blanquer satisfait les « bas instincts » des « réactionnaires »

26 Septembre 2017, 06:55am

Publié par Thomas Joly

Le président du Conseil supérieur des programmes, Michel Lussault, démissionne de son poste ce mardi 26 septembre, pour protester contre la politique du ministre de l’ducation. « Il est sur certaines choses réactionnaire », a persifflé l’enseignant gauchiste sur France Inter.

Michel Lussault, nommé par Najat Vallaud-Belkacem, a évoqué ses relations difficiles avec le nouveau ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer.

Il était le dernier héritage de l’ère Vallaud-Belkacem. Mardi matin, le président du Conseil supérieur des programmes (CSP), Michel Lussault, a annoncé dans une interview accordée au Monde qu’il quittait ses fonctions. « J’ai le sentiment que le ministre n’est pas prêt à confier au CSP des missions correspondant aux chantiers à venir », estime-t-il, avant d’ajouter, « Ce que j’ai vécu à la tête du CSP m’a en permanence ramené à l’idée que la bataille culturelle qui se joue depuis les années 60 autour de l’éducation n’était pas tranchée. »

L’un des artisans de la réforme du collège

De fait, les relations de Michel Lussault avec son ministre de tutelle ont toujours été compliquées. Nommé président du CSP fin 2014, alors que Najat Vallaud-Belkacem venait de faire son entrée rue de Grenelle, il a été l’un des principaux artisans de la réforme du collège. Celle-ci lui a valu de nombreuses inimitiés : elle prévoyait entre autres la suppression des classes bilangues jugées trop « élitistes », la réforme de l’enseignement de l’Histoire (l’Islam devenait obligatoire tandis que le siècle des Lumières devenait facultatif) et, dans sa première mouture, la suppression du grec et du latin. Jean-Michel Blanquer, alors directeur de l’Essec, avait publiquement demandé leur abrogation.

Jamais un Ministre de l'Éducation nationale n'a à ce point purgé le Mammouth et privilégié le bon sens sur les délires pédagogiques. Même si ce n'est qu'un début et qu'il est probable qu'il n'aille pas beaucoup plus loin, rendons hommage à Jean-Michel Blanquer pour avoir fait en quelques mois ce qu'aucun de ses prédécesseurs n'avaient osé tenter

Source : Valeurs Actuelles via Fdesouche

Commenter cet article