Démantèlement du cloaque de migrants de la porte de la Chapelle et dissémination des envahisseurs en Île-de-France
Les autorités ont procédé vendredi matin à l'évacuation de plus de 2.000 migrants installés dans d'immondes campements sauvages dans le nord de Paris, à quelques jours de la présentation par le gouvernement d'un « plan migrants ».
L'évacuation de campements insalubres, qui s'étaient créés près du centre humanitaire pour migrants saturé, a débuté peu après 6h porte de la Chapelle, a constaté une journaliste de l'AFP. L'opération est menée par la préfecture de police, la préfecture d'Île-de-France, l'Office français d'immigration et d'intégration (Ofii), la ville de Paris et les associations France terre d'asile et Emmaüs.
A 8h30, trente bus étaient déjà partis à destination d'« une des vingtaines de structures », avec à leur bord « entre 1.400 et 1.500 personnes », a déclaré le secrétaire général de la préfecture d'Île-de-France, François Ravier, estimant qu'environ 2.500 personnes allaient être évacuées vers « une vingtaine de structures en Île-de-France, essentiellement des gymnases » qui ne manqueront pas d'être souillées à leur tour par leurs nouveaux occupants.
« Il y a de la place pour tout le monde », a-t-il triomphalement ajouté, indiquant qu'« il y a toujours plus de personnes que le nombre évalué » avant le début de l'opération. Jeudi, le préfet de police avait évoqué 1.600 migrants décomptés dans les quartiers nord de Paris.
Les préfectures de police et d'Île-de-France ont indiqué que les migrants, pour la très grande majorité des hommes, se verront « proposer une solution d'hébergement provisoire ». Du provisoire qui sera bien sûr définitif vu que nos gouvernants n'ont aucune intention de renvoyer chez eux ces étrangers entrés illégalement sur le territoire français.
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