Donald Trump dénonce les médias du Système et les qualifie « d’ennemis du peuple »
Donald Trump continue son offensive contre les médias du système. Après sa conférence explosive donnée à la Maison Blanche où il a humilié les nombreux journalistes présents, le Président Trump a encore fait monter la pression d’un cran contre les grands médias américains, massivement acquis à la gauche et aux grandes multinationales.
Dans un message paru sur Twitter, le président américain écrit : « Les médias à fausses nouvelles (Le New York Times en faillite, NBC News, ABC, CBS, CNN) ne sont pas mes ennemis, ce sont les ennemis du Peuple Américain ! »
Ce propos rejoint celui du principal conseiller politique du Président Trump, Steve Bannon, qui a récemment qualifié les médias du Système de principal « parti d’opposition ».
Cette confrontation grandissante entre la Maison Blanche et les grands médias US ne doit rien au hasard : Donald Trump entend bien mener la révolte populaire contre l’Establishment et les intérêts que défendent ses journalistes.
Cette approche, qui consiste à attaquer des médias largement discrédités dans l’opinion, est inédite.
Dans l’Hexagone, le climat n’est pas différent. Les deux tiers des Français estiment que les journalistes sont les pions d’intérêts politiques et financiers.
Ce désaveu, il tient aussi à la manière de percevoir celles et ceux qui transmettent l’information. 67 % des Français estiment que les journalistes sont soumis aux pressions politiques. Ils sont 58 % à penser qu’ils ne résistent pas aux pressions financières. Le constat est sans appel : pour une large majorité des Français, les médias ne sont pas indépendants. Et mécaniquement, ça décrédibilise leur propos.
L’approche de Trump consiste à proclamer que le « roi est nu » : les médias dominants ne sont plus en mesure de façonner l’opinion selon l’attente de leurs propriétaires. Et le président américain en a pleinement conscience.
Couronnement du spectacle, quand un journaliste juif a demandé à Trump s’il était raciste ou « antisémite », le président lui a simplement dit : « Asseyez-vous ! ».
Source : http://breizatao.com
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