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Le blog politique de Thomas JOLY

Arzon (56) : en fuite, le migrant agresseur sexuel a récidivé

23 Novembre 2016, 07:37am

Publié par Thomas Joly

Le jeune migrant clandestin poursuivi pour une agression sexuelle au mois de novembre à Arzon est en fuite. Il a en effet disparu du CCAS de Port-Navalo où il était hébergé et pris en charge par la collectivité depuis plusieurs semaines au même titre que plusieurs autres mineurs isolés étrangers.

Adan M, né en 2000 au Soudan, avait reconnu avoir tenté d’embrasser, puis toucher le sein gauche d’une sexagénaire, mi novembre à Arzon avant de « mimer un geste masturbatoire » comme nous l’avions révélé en exclusivité. Des faits qui, selon le procureur de la République de Vannes,  « ne sont pas aussi graves que ceux que [Breizh-info] avait présentés », comme il l’avait alors déclaré.

Il n’en demeure pas moins qu’après avoir été placé en garde à vue, ce jeune Soudanais devait être convoqué, en mars 2017, devant le juge pour enfant afin d’être jugé. Ne l’entendant manifestement pas de cette oreille, le jeune clandestin s’est enfui, quelques jours plus tard, du CCAS de Port-Navalo.

Une deuxième agression sexuelle

Une deuxième agression sexuelle commise par cet individu sur une jeune femme cette fois ci, toujours sur le Morbihan, a par ailleurs été confirmée par nos sources.

La direction du centre a expliqué à l’un de nos collègues que l’individu n’était effectivement plus sur les lieux, mais qu’elle n’en est nullement responsable car les jeunes dans ces CCAS ne sont pas en rétention et peuvent aller et venir comme ils le souhaitent.  Selon la direction du CCAS, c’est à l’État qu’il incombe d’assurer le suivi de ces individus, ce qui n’a pas été fait dans le cas de ce jeune migrant, agresseur sexuel présumé.

On ignore, à l’heure actuelle, si Adan M dépend de l’ambassade du Sud Soudan, ou de celle du Soudan. Dans les deux cas, selon nos sources, les autorités de ces deux pays seraient mobilisées pour permettre d’étudier le rapatriement et la condamnation de cet individu en cas d’arrestation.

Désinformation et  tyrannie médiatique

La révélation de cette agression sexuelle avait suscité de vives réactions chez une partie de la population. 120 personnes avaient manifesté devant le centre lundi 14 novembre pour demander l’expulsion de cet individu. Cette manifestation avait été largement décriée et dénaturée par la presse subventionnée – notamment par l’AFP qui n’était pas présente sur place puisque, hormis Breizh-info, seuls deux journalistes de la presse régionale étaient présents sur les lieux.

On pouvait ainsi lire en gros titres : « AGRESSION D’UNE FEMME PAR UN MIGRANT : COMMENT LA FACHOSPHÈRE SURFE SUR « LA CENSURE » DES MEDIAS » , ou encore Polémique après l’agression sexuelle d’une femme par un migrant (Orange),  « MORBIHAN : TWITTER ET FACEBOOK SE DÉCHAÎNENT APRÈS L’AGRESSION SEXUELLE D’UNE SEXAGÉNAIRE PAR UN MIGRANT » (TF1), la palme revenant au Parisien qui osa : « Agression d’une sexagénaire : à Arzon, les identitaires effraient plus que les migrants ». 

L’agression sexuelle passa ainsi dans toute la presse au second plan, tandis que la réaction de colère devenait la cible de toutes les critiques. Ce traitement médiatique n‘est pas sans rappeler l’affaire de Sisco et son traitement par la presse nationale, où la encore, les agresseurs maghrébins étaient devenues des victimes « de Corses racistes et intolérants.».

La population a peur de parler

La population d’Arzon et des alentours (de Sarzeau notamment) que nous avions interrogée est majoritairement hostile à l’accueil de ces migrants tout en refusant de commenter publiquement la chose, de crainte d’être stigmatisée voire de subir des représailles, notamment chez les commerçants. Le sentiment d’avoir à la fois l’État (qui dissimule une partie des informations),  la presse (qui stigmatise)  et les agitateurs d’extrême gauche (qui agressent ou dénoncent) contre soi n’est en effet pas des plus rassurants pour la population.

Comme dans de nombreuses villes qui accueillent des migrants en Bretagne, des collectifs actifs de soutien se sont montés et monopolisent les colonnes de la presse subventionnée, qui les a presque érigés en « représentants de la population ». Pourtant, à Trégastel, à Trébeurden, à Fougères, comme à Arzon ou à Trégunc, ou encore à Pleyber Christ, la population, à 95%, ne s’est pas impliquée jusqu’ici ni dans un collectif pro migrants, ni dans un collectif anti-migrants. Il suffit d’aller, comme nous l’avons fait, interroger les gens, sur le marché, dans les commerces, pour se rendre compte qu’ils se sentent majoritairement peu concernés et très peu informés sur ce qui arrive.

Nulle part d’ailleurs, les élus n’ont cherché à consulter les citoyens, comme si tout se passait et s’arrangeait désormais entre l’État (via les préfets), les élus locaux, les associations qui hébergent et qui aident les migrants, et les associations d’agitation en faveur de l’immigration. Tout ce « gratin » était d’ailleurs réuni, à Fougères, jeudi 17 novembre, en présence du préfet de Bretagne, la semaine dernière, pour écouter « l’émouvante lettre d’un migrant » aux accents très « militants » et très « Cimade » (association protestante d’aide aux migrants). Dans la salle, seuls des représentants de l’État, des militants associatifs et quelques retraités étaient là. Le peuple lui, était aux abonnés absent.

De la «tradition» de mettre le feu au camp de Calais, invoquée par un préfet de la République (décoré depuis), à «des faits pas si graves que cela» décrits par un procureur de la République à propos d’une agression sexuelle caractérisée, de nombreuses questions se posent aujourd’hui sur « l’esprit républicain » invoqué en permanence par les dirigeants politiques.

Source : http://www.breizh-info.com

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F
Pas une tête de porte-bonheur !
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