Héroïsme populaire : Face aux migrants imposés par le préfet, un maire démissionne
Il ne s’agit que d’une question de volonté politique et de courage moral. Contrairement aux divers prétextes qu’utilisent les maires acceptant d’accueillir les masses de clandestins, les édiles réellement soucieux du bien des populations peuvent se dissocier de l’insoutenable politique gouvernementale.
Michel Issert, maire de Saint-Bauzille-de-Putois, démissionne pour protester contre l’arrivée dans sa commune de 87 migrants de la “jungle” de Calais imposée par le préfet de l’Hérault.
Le maire de Saint-Bauzille-de-Putois l’a annoncé ce vendredi midi devant ses concitoyens à l’occasion de l’inauguration de la déviation de la départementale D986.
Cette démission fait suite à l’annonce par le préfet il y a quelques jours de l’arrivée de 87 migrants de Calais au Centre des Lutins Cévenols.
Le préfet s’est rendu à Saint-Bauzille-de-Putois jeudi pour rencontrer le maire qui estime ne pas avoir de réponses. Michel Issert considère que 87 migrants pour 1.700 habitants, c’est trop.
Nous avons besoin de rebelles. Et ce maire est précisément un rebelle : “Nous avons eu une fin de non recevoir. Ma seule liberté pour refuser ces migrants, c’est de démissionner. C’est une décision grave, mais réfléchie. C’est la rébellion d’un petit maire contre un grand préfet. Le préfet doit comprendre que les maires sont là non pas pour l’emmerder, mais pour l’aider. Il n’entend rien. Le problème des migrants ce n’est pas un problème administratif, c’est un problème de gestion nationale qui ne peut se faire qu’avec les élus. On a décidé de démanteler Calais en 15 jours, c’est fait dans la précipitation et ce sont les maires qui subissent, ce n’est pas possible.”
Ceci n’est que le début. Les préfets n’ont aucune légitimité : ils ne sont pas élus mais simplement mandatés par le gouvernement de Paris. Face à la destruction programmée des villes et villages de France, l’insurrection ne peut que s’étendre.
Commenter cet article