Propagande en faveur de l'arabe à l'école
Nicolas Cadène, rapporteur général sur la laïcité auprès du Premier ministre, aurait déclaré qu'il faut « encourager l’enseignement de l’arabe ». Vincent Peillon, l’ancien ministre PS de l’Education, avait déclaré en 2012 : « L’enseignement de l’arabe doit être un axe de développement stratégique du ministère. »
Olivier Postel-Vinay plaide ainsi dans Libé : « C’est tout de même curieux. L’arabe est la seconde langue parlée en France et toute la population est consciente de l’acuité du problème des banlieues - même si les interprétations diffèrent. Si Voltaire ou Diderot étaient parmi nous, ils donneraient raison à Peillon. Il est simplement limpide qu’il faut de toute urgence engager une action à long terme destinée à permettre aux élèves qui le souhaitent de prendre arabe seconde langue au collège. Aujourd’hui, la plupart des jeunes qui reçoivent des cours d’arabe le font en dehors de l’école publique, dans le cadre d’associations d’inspiration confessionnelle. Est-ce vraiment souhaitable ? Pour les jeunes des banlieues - les garçons sans doute plus que les filles -, l’école publique est souvent perçue comme un instrument d’exclusion. Est-ce ce que nous recherchons ? Du point de vue de l’enseignement, l’arabe dit «moyen», celui de la presse et de la littérature moderne, est un magnifique outil d’apprentissage linguistique et culturel. Et le marché de l’emploi, lui, est grand ouvert aux arabisants - comme en témoignent les cours d’arabe offerts aux étudiants des grandes écoles. Manuel, Najat, encore un effort ! »
Mais à part ça, il n'y a pas de grand remplacement.
Source : http://lesalonbeige.blogs.com
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