« Choukri », égorgeur formé en Syrie de retour en France
France Inter a consacré de longs commentaires à « Choukri » (les médias exposent les noms de Français innocents, mais masquent les identités de criminels contre l’humanité pour les protéger), un islamiste parti des cités occupées de Nice pour rejoindre les groupes d’égorgeurs en Syrie. Il y est présenté comme une « victime », un « apprenti djihadiste devenu bourreau » malgré lui, qui a été placé comme contre sa volonté « six mois au cœur de la barbarie ».
C’est pourtant de son plein gré que cette racaille étrangère, multirécidiviste – notamment connus pour des faits de vols avec violences et association de malfaiteurs pour lesquels il n’a fait que quelques mois de prison – est partie en Syrie en décembre 2013 après avoir rencontré à Nice même un recruteur de l'État islamique.
Dans une barre d’immeubles dirigée par la famille Estrosi, sous la coupe de l’UMP, ce ne sont pas moins de 19 tueurs qui ont rejoint les rangs des « rebelles ».
Il y a appris à devenir un tueur et finit par avoir une « spécialité » : quand il ne participe pas lui-même aux assassinats par décapitation, il apporte aux familles de civils innocents la tête des membres qui ont été exécutés par les islamistes au moindre prétexte.
Selon sa version, ce « repenti » aurait pu revenir occuper la France grâce à une « ruse ». Il aurait fait croire aux très suspicieux dirigeants de l’ÉI qu’il venait recruter deux islamistes. Selon l’histoire qu’il a livrée à son avocat qui l’a transmise aux journalistes, qui l’ont servilement publié, il aurait été accompagné en France par deux islamistes, mais il aurait réussi à les semer en… changeant de train.
« En ça, il a été malin [sic]. L’émir l’a mis dans l’avion de Bruxelles. […] Dans une gare, il a sauté dans le train dans l’autre sens. Il a échappé à ses guides […] il est descendu à Cannes, et il a pris un autre chemin pour se rendre à Nice et essayer de se réfugier » rapporte France Inter.
« J’ai peur, parce que tous les gens que j’ai tué, tous les gens qui sont morts, là-haut ils vont m’attendre. Et ils vont me mettre la misère. Je suis marqué à vie de ça » aurait-il déclaré. S’il a été arrêté, il ne risque que dix ans de prison. Gageons que la justice saura se montrer compréhensive pour ce tueur « repenti », comme elle le fut pour Djamel Beghal, comme Saïd Kouachi, comme Amedy Coulibaly, et au-delà pour des dizaines de milliers de criminels étrangers condamnés et relâchés dans les rues de France, et qui ont pu retrouver ces milliers d’étrangers présents sur notre sol, véritables agents dormants de l’islamisme, prêts à agir dans deux, cinq ou vingt ans.
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