Quand le maire FN du Pontet posait la première pierre de la mosquée de sa ville
Le 11 avril dernier, Joris Hebrard (maire FN du Pontet) et les élus du Conseil Municipal assistaient à la pose de la première pierre de la mosquée turque. Et c’est l’édile lui-même qui a symboliquement mis en marche la machine à couler le béton. « Ce lieu doit être celui de l’union et du respect de tous » avait-il précisé dans un irrésistible élan de soumission à l'Islam. Plus de 300 personnes étaient présentes à cette cérémonie. Un méchoui attendait les convives à l’issue de la cérémonie.
A noter que le frontiste islamo-collabo a vu son élection annulée le 16 octobre dernier par le tribunal administratif de Nîmes pour des tracts diffusés entre la clôture de la campagne et le second tour, mais surtout des listes d’émargement litigieuses.
Droit de réponse de Joris Hebrard :
Monsieur, madame,
Vous avez diffusé sur votre site une information parfaitement erronée, provenant manifestement de sources mal intentionnées à mon égard ou vis-à-vis du Front National.
Ainsi, le 11 avril dernier je n'ai pas « symboliquement mis en marche la machine à couler le béton » lors du lancement du chantier de la mosquée du Pontet, pas plus que je n'ai déclaré que « ce lieu doit être celui de l'union et du respect de tous ».
Si j'étais bien présent ce jour, c'est pour affirmer l'autorité de la municipalité, et donc à travers elle de la République, et le primat de notre identité, PARTOUT.
J'ai par exemple rappelé dans mon intervention – la vraie – que si la liberté de culte permettait que soient érigées en France des mosquées, cette même liberté n'existait pas vis-à-vis des autres religions dans une grande partie du monde, notamment musulman. J'ai aussi précisé que je serai particulièrement attentif à ce que les prêches dans cette mosquée respectent les lois françaises.
Je vous signale que cette pose de la première pierre n'a eu lieu que DIX JOURS après mon élection, il est donc difficile de me faire porter la responsabilité de la construction de cette mosquée. Bien au contraire, j'ai d'ailleurs, souligné dans mon discours le pilotage du Grand Avignon, c'est-à-dire d'une majorité politique UMP, pour la réalisation de ce projet.
Par ailleurs, je vous précise aussi que ce n'est pas MON élection qui a été annulée, mais l'ensemble du scrutin. Et cela uniquement en raison de litiges sur certaines signatures (et non de tracts comme vous l'écrivez), des faits pour lesquels je ne porte aucune responsabilité comme l'a précisé clairement le Tribunal Administratif.
Croyant en votre souci d'une juste information de vos lecteurs, ayant porté ses vérités à votre connaissance je vous remercie donc de bien vouloir retirer ou modifier votre article afin que celui-ci corresponde à la réalité des faits.
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