Une jeune Bretonne grièvement blessée dans une agression doit payer ses soins
Le 6 avril, trois jeunes filles de Quiberon rentraient chez elles après une nuit passée en discothèque. Faute de taxi, elles avaient décidé de rentrer à pied. Elles furent alors suivies et harcelées par un homme qui finit par les agresser. Noëlie, 25 ans, tenta alors de protéger sa jeune sœur.
« Il n’y avait plus de taxi, alors on a décidé de rentrer à pied. On a croisé un homme qui a commencé à nous coller. Il était de plus en plus insistant, ne voulait plus nous lâcher. J’ai eu peur pour ma petite sœur de 19 ans. Alors j’ai fini par lui demander de dégager. C’est là qu’il m’a donné un coup de pied au visage » raconte aujourd’hui la jeune fille. Elle perd alors connaissance. Son agresseur lui a brisé la mâchoire ; l’os maxillaire est fracturé et la jeune fille a encore une dizaine de dents cassées. Si le dernier des criminels étrangers arrivés illégalement en France peut recevoir tous les soins gratuits – et agresser de jeunes françaises – ce n’est pas le cas de la victime. Sur les 6.000 euros qu’ont coûtés les soins dentaires, la sécurité sociale et sa mutuelle ne lui ont remboursé que 3.000 euros. Une somme conséquente pour Noëlie qui, ne pouvant pas payer, a été contrainte d’arrêter de se soigner.
L’agresseur n’a jamais été retrouvé – s’il a jamais été recherché. « Je trouve ça exagéré que ce soit à moi de payer » dénonce-t-elle.
« Avant on pensait que ça n’arrivait qu’aux autres. Aujourd’hui, on a vraiment l’impression de n’être pas entendues. On travaille dur, on cotise, et on ne peut même pas prendre soin de nos enfants » constate sa mère.
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