Récidive 0 % : un pédocriminel castré par des citoyens en Inde
L’Inde a été régulièrement montrée du doigt ces derniers mois par les médiats du monde entier après de graves crimes sexuels. Les autorités comme la population se montreraient tolérantes envers les criminels sexuels ; c’est d’ailleurs ce qui ressortait d’un rapport de l’ONU : 11 % des individus interrogés reconnaissaient en 2013 « avoir forcé une femme qui n’était pas leur épouse ou petite amie à avoir des relations sexuelles ». [...]
Suresh Kumar, 40 ans, figurait sans doute parmi ces 11 %, ajoutant à ses crimes le fait de s’attaquer à des enfants. Il a ainsi attaqué une jeune fille dans une rue de Ganganagar, dans l’État du Rajasthan (nord-ouest). Les cris de sa jeune victime, qu’il avait coincée contre un mur, ont heureusement alerté la population locale qui s’est chargée de mettre fin à l’agression.
Le violeur a été dénudé, battu puis traîné près d’une boucherie. L’un de ses correcteurs s’est emparé d’un objet tranchant et a procédé à sa castration. Les « restes » ont été jetés dans la rue et le criminel a été abandonné. Une heure après le début de l’incident, la police est intervenue et a pris en charge le criminel, qui est actuellement hospitalisé dans un état critique.
Un témoin a précisé que personne n’était intervenu pour aider le violeur parce qu’il était légitimement puni pour une agression sexuelle.
« Nous avons eu de nombreuses agressions intolérables contre des femmes dans ce pays récemment, avec des jeunes filles ayant été violées, pendues et battues, et il est temps que cela s’arrête. Cela envoie un message très fort à n’importe quel individu comme cela : “si tu fais ça, tu seras puni” » a précisé Aamir Dhawan.
La police a lancé un appel pour que les justiciers se dénoncent, critiquant cette justice populaire. « Aussi déplorables que soient ces crimes, la loi et l’ordre doivent être maintenus [sic], pas le lynchage. Nous demandons aux personnes qui ont participé à cette attaque [sic] de se dénoncer d’eux-mêmes avant que nous les trouvions » a déclaré le porte-parole de la police locale.
En juillet, un homme avait été tué par des habitants après le viol et le meurtre d’une enfant de sept ans à Kaliabazar (Bengal occidental). Deux de ses complices avaient été grièvement blessés.
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