Le blog politique de Thomas JOLY

Après le pacte de responsabilité largement considéré à gauche comme un cadeau fait au grand patronat, dès sa nomination, Manuel Valls a annoncé le lancement d’un « pacte de solidarité » pour la « justice sociale ». Selon le désormais Premier ministre du gouvernement socialiste – dont les gestionnaires des différents ministères doivent être connus aujourd’hui –, « à travers leur vote, les Français ont montré leur demande de justice sociale ». Il reprenait ainsi le mot d’ordre lancé par François Hollande lundi soir : « Il n’y a pas assez de justice sociale et trop d’impôts ».Pensant répondre aux attentes de son extrême-gauche, qui a unanimement dénoncé le « Pacte de responsabilité » comme un nouveau cadeau fait aux « riches », François Hollande a précisé son contenu lors de son intervention télévisée enregistrée diffusée avant-hier.« Au pacte de responsabilité, doit correspondre un pacte de solidarité dont le premier pilier est l’éducation, et la formation de la jeunesse ; le second, c’est la sécurité sociale avec la priorité donnée à la Santé ; et le troisième, c’est le pouvoir d’achat avec une diminution des impôts des Français d’ici 2017 et une baisse rapide des cotisations payées par les salariés ».

Au-delà des vagues promesses, cela devrait se traduire par de généreuses mesures à destination des occupants, qui composent une importante partie de l’électorat perdu de la gauche. Le président du groupe PS à l’Assemblée, Bruno Le Roux, a déjà évoqué des mesures « à destination des plus modestes », une formule habituellement utilisée pour désigner les prédateurs sociaux étrangers.

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